Whiting pardonne à Verstappen sa colère de Monza
Directeur de course de la Formule 1, Charlie Whiting ne s'offusque pas des propos tenus par Max Verstappen à la radio lors du Grand Prix d'Italie.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
La dernière course en date, à Monza, a été marquée par l'accrochage entre Max Verstappen et Valtteri Bottas, qui étaient à la lutte pour la troisième place. Verstappen s'est déporté vers l'extérieur jusqu'à entrer en contact avec son rival, ce dernier étant alors contraint d'emprunter l'échappatoire. Les commissaires ont alors infligé cinq secondes de pénalité au Néerlandais, qui s'est exclamé à la radio : "Je lui ai laissé de la place. Ils sont très forts pour tuer la course, franchement. Quelle connerie."
"Ils", ce sont les commissaires de course. Interrogé par Motorsport.com, Charlie Whiting ne se formalise toutefois pas de ce tacle qui leur a été adressé à chaud : "J'ai entendu ça après coup. Je ne pense pas qu'on puisse accorder trop d'importance aux commentaires faits dans le feu de l'action, mais je suis sûr qu'au prochain briefing des pilotes, nous aurons une petite discussion à ce sujet. Comme je l'ai dit, dans le feu de l'action, on peut parfaitement s'y attendre."
S'exprimant au lendemain de la course, Verstappen a néanmoins maintenu sa version des faits, certes de façon plus diplomatique.
Plus tôt dans cette course, l'ingénieur du pilote Red Bull l'a informé qu'il avait utilisé son seul "joker", en référence à un incident lors duquel il a bloqué ses roues et coupé la première chicane sous la pression de Bottas.
"J'ai vu qu'il était assez loin derrière moi, mais il a freiné très tard", explique Verstappen à Ziggo Sport. "Au dernier moment, alors que j'étais sur le point de tourner, je me suis dit qu'il risquait d'être à côté de moi, c'est pourquoi j'ai bloqué mes roues et j'ai dû sortir large."
Whiting explique que cet incident n'a eu aucune incidence sur la pénalité infligée à Verstappen par la suite, une théorie suggérée par le principal intéressé dans les instants qui ont suivi la course.
"Cela n'avait pas de lien", insiste le Britannique. "Le joker, comme vous l'appelez, était de couper la chicane, pas de gagner une place, mais de rester devant en coupant la chicane. Ce qui est une sorte d'avantage. Nous avons dit aux équipes que nous permettrions normalement au pilote de le faire une fois, à moins, disons, qu'il coupe la chicane et qu'il gagne cinq secondes en les conservant, nous ne le laisserions pas faire ça. Mais là, il est juste resté devant Bottas."
La bataille Verstappen/Bottas en photos
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