Williams considère qu'Alonso a "utilisé Massa comme un frein"
L'accrochage entre les deux pilotes en fin de Grand Prix à Austin n'a pas été sanctionné par les commissaires, au plus grand regret de Pat Symonds.
Felipe Massa, Williams Martini Racing FW38
XPB Images
Pour le directeur technique de Williams, il ne fait aucun doute que Fernando Alonso aurait dû être pénalisé pour sa manœuvre de dépassement sur Felipe Massa en fin de course à Austin. Le pilote espagnol s’est imposé face au Brésilien en provoquant un accrochage, ayant entraîné une crevaison sur la Williams.
Après enquête des commissaires, Alonso a échappé à toute sanction et conservé sa cinquième place, tandis que Massa a terminé au septième rang. Un verdict que ne partage pas Pat Symonds.
"La FIA a déterminé que c’était un incident de course, ce avec quoi je ne suis pas d’accord", regrette-t-il. "On parle seulement de l’incident, et pas de la conséquence. La conséquence ne fait pas partie du jugement. Le pilote et les team managers ont donné leur sentiment, et c’est ensuite aux commissaires de décider. Ils ont décidé que c’était un incident de course."
"Je pense qu’Alonso a freiné trop tard. Même quand il a heurté Felipe, il a quitté la piste. En utilisant Felipe comme un frein, il a quand même quitté la piste. Et il a fait la même chose quelques tours plus tard avec Sainz. Il n’a pas heurté Sainz, mais c’est allé tellement à l'extérieur de la piste, j’ai cru qu’il partait à Mexico."
Une stratégie d'attente
Dans le dernier relais, Massa et Alonso étaient roue dans roue derrière Sainz, ce dernier étant en pneus tendres tandis que ses deux poursuivants avaient chaussé les gommes mediums. Symonds explique que le pilote Williams attendait que les enveloppes de la Toro Rosso chutent en performance pour tenter un dépassement, ce qu’il n’a finalement jamais pu faire suite au contact avec Alonso.
"Nous étions derrière. Ce n’était pas facile", admet-il. "Mais nous pouvions voir que ses pneus chutaient en performance. Nous avons donc baissé le régime moteur, nous avons dit 'Attendons, nous l’aurons à la fin'. Et puis, évidemment, nous n’étions plus là à la fin."
"La Voiture de Sécurité Virtuelle et l’arrêt gratuit de Sainz ont en fait ruiné notre week-end du côté de Felipe, car sans ça nous étions clairement devant. Nous n’aurions jamais dû être rattrapés par Alonso."
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