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Williams - Les indépendants doivent "prendre leur mal en patience"

Selon Claire Williams, les écuries de Formule 1 indépendantes doivent "prendre leur mal en patience" jusqu'en 2020 avant de pouvoir espérer une meilleure répartition des revenus commerciaux du championnat.

Felipe Massa, Williams FW38

Photo de: XPB Images

Départ : Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team W07 mène
Le départ
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12 et Felipe Massa, Williams FW38
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12 et Felipe Massa, Williams FW38
Valtteri Bottas, Williams FW38
Valtteri Bottas, Williams FW38
Claire Williams, directrice adjointe de Williams
Valtteri Bottas, Williams FW38
Felipe Massa, Williams FW38
Felipe Massa, Williams FW38
Claire Williams, Vice-Team Principal de Williams
Felipe Massa, Williams FW38 et Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16 en lutte pour une position
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H et Valtteri Bottas, Williams FW38

Bien que les bons résultats de ces dernières années aient permis à Williams de faire des bénéfices en 2015, l'équipe demeure bien consciente que la Formule 1 reste un défi financier, et que les constructeurs qui peuvent se permettre de dépenser sans compter auront toujours davantage de succès.

La situation des équipes indépendantes telles que Williams n'est pas facilitée non plus par une structure de primes qui assure aux grandes équipes comme Ferrari des revenus supérieurs, tout simplement du fait de leur contribution historique.

C'est ce système qui a poussé les petites équipes Force India et Sauber à porter plainte auprès de l'Union européenne, mais Claire Williams, directrice adjointe de l'équipe éponyme, doute que la situation puisse changer sur le court terme.

"Notre philosophie, dans la vie, c'est que si on ne peut rien y faire, autant ne pas y penser", déclare Williams sans détour. "Nous n'y pouvons rien."

"Nous avons essayé. Beaucoup d'équipes ont essayé d'en discuter. Mais, comme Bernie [Ecclestone] le fait toujours remarquer, nous avons signé les Accords Concorde actuels selon ces termes, et nous ne pouvons rien y faire. Nous avons beaucoup d'autres priorités chez Williams, donc pourquoi réfléchir à arranger quelque chose que nous ne pouvons pas arranger ?"

"Il nous faut prendre notre mal en patience. Bien sûr, nous commencerons à négocier les termes des nouveaux Accords Concorde bien avant 2020 et j'espère qu'une révision et une redistribution feront partie de ces discussions."

Travailler ensemble

Lorsqu'il lui est demandé si elle a bon espoir que les équipes travaillent ensemble pour assurer plus d'équité, Williams répond : "Je ne sais pas si c'est possible, parce que c'est la F1. Mais j'espère vraiment, parce que je crois fermement que tout sport devrait avoir une plateforme équitable pour réussir, surtout financièrement..."

Bien que la prime réservée à Ferrari en tant qu'écurie historique soit un contentieux majeur, Williams comprend que l'on reconnaisse la contribution de la Scuderia à la F1 et à ses passionnés.

"Cela ne me poserait pas de problème que Ferrari ait une prime si ce n'était pas une si grande somme ; c'est ce qu'il faut [pour trouver un accord], il faut un compromis. Je ne peux imaginer que Ferrari accepte que tout le monde obtienne la même chose."

La réduction des coûts

Bien que consciente que les revenus ne vont probablement pas changer sur le court terme, Williams a bon espoir que les coûts se réduisent, les motoristes ayant accepté de faire baisser le prix des moteurs pour 2018.

"Je pense que les résultats d'aujourd'hui montrent que la F1 est dans une position relativement saine financièrement, mais cela ne veut pas dire que nous n'avons pas de travail à faire", poursuit-elle.

"En tant qu'équipe, nous faisons toujours de notre mieux pour encourager la réduction des coûts, et nous devons continuer ainsi. Dans la réglementation des unités de puissance, il y a l'aspect du coût, et en 2018, nous verrons une réduction significative du coût des unités de puissance, avec l'espoir d'un rabais en 2017."

"Mais c'est toujours une lutte sans fin. Et je pense qu'il y a des équipes au budget bien plus grand que Williams, et il y en a toujours eu depuis 40 ans que nous existons en sport automobile. Je crois que nous avons un budget sain. Il nous faut travailler dur pour obtenir plus d'argent, mais nous croyons vraiment que nous pouvons faire ce dont nous avons besoin en F1."

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