Wolff regrette l'habitude de la F1 à s'autocritiquer
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a déclaré que le palpitant Grand Prix d'Autriche pourrait faire taire les critiques au sujet de la F1 moderne, une semaine après un Grand Prix de France monotone qui avait déclenché des réactions négatives.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Toto Wolff a fait une comparaison avec le businessman Gerald Ratner, célèbre pour avoir critiqué ses propres produits de bijouterie à bas prix lors d'un discours en 1991, ce qui avait causé de gros dégâts à la réputation de son entreprise.
"Je pense que tous ceux qui ont embrassé cette polémique et ajouté des mots durs dans leur rhétorique devraient se rappeler [de cette course] la prochaine fois qu'ils commencent à se plaindre", a lancé Wolff en réponse à une question de Motorsport.com. "Nous ne devrions pas faire une Ratner et dénigrer notre sport quand nous avons une course suivante où la discipline est plus que vivante, spectaculaire, avec des tribunes pleines, de la controverse en piste et une compétition fantastique."
En dépit d'un mauvais résultat pour Mercedes, Wolff a déclaré que l'Autriche était un week-end positif pour la F1, et a félicité Pirelli pour avoir résisté à la pression mise notamment par Red Bull et Ferrari, qui voulaient un retour aux pneus de 2018.
"C'était une très belle [course] pour la F1. Il y a eu des luttes superbes, et je veux dire bravo à Pirelli qui a su rester solide face à une opinion qui soutient la manipulation, et nous a donné des produits qui nous ont permis d'attaquer jusqu'à la toute fin de course. L'an dernier, nous avions eu des soucis de cloques, cette année les pneus étaient bons, et c'est un peu ironique que ceux qui se sont le plus plaints aient pu attaquer avec les pneus jusqu'à la fin."
Le directeur de Mercedes s'attend à voir ses W10 en meilleure forme lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, mais ne pense pas qu'elles domineront autant qu'au Paul Ricard : "J'ai adoré ces luttes, et je pense que les gens ont émis des critiques au sujet du manque de compétition et sur le fait que Mercedes est trop loin devant."
"Nous avons vu un scénario différent et pour savoir si l'écart a été réduit, il faudra regarder les trois prochaines courses, avec des tracés totalement différents, des météos différentes, et j'espère que nous pourrons retrouver notre force. Je dirais que le déploiement de puissance n'est plus un différenciateur aussi important dans les virages rapides. Je pense que Silverstone devrait mieux nous convenir, pas autant que le Paul Ricard, mais plus que l'Autriche."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires