Wolff assume la décision d'avoir laissé Hamilton en piste au restart
Selon le patron de Mercedes en F1, Toto Wolff, la décision de prendre le départ arrêté en Hongrie et de ne pas rentrer au stand pour monter les pneus slick était à "100% la bonne".
Le premier départ du Grand Prix de Hongrie s'est déroulé sur une piste humide et avec l'ensemble du peloton en pneus intermédiaires. Il s'est soldé par une série d'accrochages dans le premier virage qui a éliminé cinq concurrents et amené la direction de course à brandir le drapeau rouge.
Au moment de relancer l'épreuve par un départ arrêté, la piste avait nettement séché et quasiment tout le peloton s'est alors engouffré dans la voie des stands pour chausser des pneus slicks. Quasiment car le leader Lewis Hamilton ne l'a pas fait et s'est retrouvé absolument seul sur la grille pour ce second départ. S'il a ainsi aisément conservé sa place de leader, il lui a fallu rentrer au stand dès le passage suivant, ce qui l'a fait tomber au dernier rang des pilotes toujours en course.
Le Britannique est parvenu à remonter le peloton au fil des 65 tours restant pour terminer à la troisième position sur la piste, et même à la seconde si la disqualification de Sebastian Vettel est confirmée. Toutefois, l'opportunité manquée de maximiser le nombre d'unités inscrites alors même que Max Verstappen a été mis hors course pour les gros points dans l'accident du départ laisse un goût amer.
Mais chez Mercedes, on assume le choix d'avoir maintenu son pilote en piste, Toto Wolff plaisantant sur le fait que Hamilton était "un peu seul" sur la grille mais assurant que l'écurie a pensé prendre la bonne décision car un arrêt aurait signifié, avec la file de voitures qu'il aurait fallu laisser passer, perdre des positions dans les stands.
"Je pense que c'était à 100% la bonne décision, et je m'y tiens", a déclaré le directeur exécutif de Mercedes. "En fin de compte, vous devez prendre la décision sur le moment et juger si c'est assez sec ou pas. J'ai pensé qu'en l'espace d'un tour, il n'était pas possible que la piste sèche comme elle l'a fait, et au final, il faut accepter le fait que l'issue était mauvaise. Mais la décision était bonne. Nous avons calculé qu'il serait sorti sixième avec le train de voitures entrant dans les stands. Avec le recul, on est plus malin, mais c'est comme ça."
Wolff a catégoriquement refusé de considérer cette décision comme une erreur de la part de Mercedes, soulignant qu'il s'en tenait à "100%" à ce choix et que Hamilton aurait de toute façon pu gagner la course s'il n'avait pas perdu autant de temps derrière Fernando Alonso. "Nous aurions pu gagner aujourd'hui. Nous avons perdu beaucoup de temps derrière Fernando [Alonso], et cela a permis à Esteban de gagner la course, et c'est bien."
Alors que les équipes ne sont pas autorisées à dire aux pilotes de rentrer aux stands pour changer de pneus lors du tour de formation – ce qui s'est vu avec la décision d'Antonio Giovinazzi de tenter un pari avant le premier départ –, il est possible de le faire dans le cadre d'une reprise de course après un drapeau rouge puisque le tour précédant le nouveau départ n'est pas, règlementairement, considéré comme un tour de formation.
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