Wolff - "Crucifier" quiconque vote pour les qualifications à élimination

Directeur de la compétition chez Mercedes, Toto Wolff déclare que quiconque s'opposerait à l'abandon des qualifications à élimination lors de la réunion de dimanche devrait être "publiquement crucifié" dans le paddock.

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team W07

Photo de: XPB Images

Toto Wolff, Mercedes AMG F1
Toto Wolff, Directeur Exécutif de Mercedes GP avec sa femme Susie Wolff
Robert Fernley, Vice-Team Principal Sahara Force India F1 Team
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team W07
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team W07
Bernie Ecclestone
Eric Boullier, directeur de la compétiton McLaren Racing avec Toto Wolff, actionnaire et directeur technique Mercedes AMG F1
Robert Fernley, Vice-Team Principal Sahara Force India F1 Team

Les écuries, Bernie Ecclestone, Jean Todt et Pirelli vont se réunir à midi dans le paddock de Sakhir pour discuter des décisions à prendre pour le format qualificatif à utiliser lors du reste de la saison.

Le nouveau système a élimination a été critiqué de toute part après avoir été approuvé juste avant le début de la saison, et il semble que le format actuel ne bénéficie plus d'aucun soutien.

Malgré l'accord des équipes, la Commission F1 a échoué à modifier la réglementation pour Bahreïn, et il est donc possible que la modification apportée au format ou le retour au concept 2015 n'obtienne pas l'unanimité nécessaire.

L'opinion de Wolff à ce sujet est très claire : "Si quelqu'un fait barrage pour nous coincer, nous devrions le crucifier publiquement dans le paddock..."

Encore pire qu'en Australie

Bien des observateurs ont souligné que le format à élimination s'était avéré encore pire à Bahreïn qu'en Australie. Ce système a donc encore moins de soutiens.

Jean Todt, président de la FIA, a cependant déclaré samedi qu'un certain nombre d'options serait donné aux équipes pour le Grand Prix de Chine, notamment des pneus supplémentaires ou une Q3 disputée sur un tour.

Le sentiment qui commence à s'installer indique toutefois que la situation est si critique que la seule option raisonnable sera de revenir au format qualificatif de 2015.

"Quand j'ai parlé à Jean Todt la semaine dernière, il a dit qu'il voulait traiter cela de façon structurée", confie Wolff. "Il pensait qu'il y avait peut-être quelque chose à apprendre de la Q1 et de la Q2, et que par conséquent, il préférerait retenter le format de Melbourne ou la version hybride pour savoir si c'était vraiment à jeter."

"Et si nous nous rendons compte que c'est à jeter, alors le scénario le plus réaliste est de revenir aux qualifications de 2015. C'est ce qu'il m'a dit."

"Après avoir changé deux fois, nous ne sommes plus en position de faire des expériences pour Shanghai, parce que nous passerions pour des idiots. Mais il y a peut-être un autre format qui pourrait être intéressant. Aujourd'hui, quelqu'un a mentionné des qualifications sur un tour pour les huit derniers pilotes. Franchement, je pense que ça pourrait être intéressant."

"Je me rappelle que le FIA GT l'a fait il y a dix ans. Mais je pense qu'il nous faut l'évaluer comme il faut et si toutes les données et toutes les informations que nous avons collectées s'accordent pour dire que le format a l'air intéressant, alors nous devrions le mettre en place dans la réglementation et l'utiliser l'an prochain. Mais de façon structurée."

Fernley approuve Wolff

Directeur adjoint de Force India, Bob Fernley est d'accord pour dire que le mieux pour la F1 serait de revenir au format de l'an dernier, bien qu'il estime que des modifications pourraient faire fonctionner le format à élimination.

"Je pense qu'il faut juste attendre la réunion pour le savoir", déclare Fernley pour Motorsport.com. "Il y a beaucoup d'opinions très marquées qui ne se feront probablement pas influencer, mais je pense qu'une solution sera trouvée."

"Je pense juste qu'on ne peut peut pas continuer à revenir à quelque chose comme le système d'aujourd'hui, dont nous savons qu'il n'est pas vraiment parfait. Il faut donc que quelque chose change. Il est clair que personne ne veut ajuster ce système, puisque nous avons voté contre, donc en fin de compte, il ne reste probablement qu'une option : revenir à 2015."

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