Wolff : La F1 n'a pas assez bien promu les moteurs hybrides
Toto Wolff estime que la Formule 1 demeure une "bonne vitrine" pour la technologie hybride mais qu'elle ne raconte pas suffisamment bien l'histoire des unités de puissance.
Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images
Le départ annoncé de Honda de la F1, le constructeur japonais souhaitant se concentrer sur son projet de neutralité carbone d'ici 2050, a interrogé sur l'avenir de la motorisation turbo hybride actuelle qui n'a attiré aucune autre firme en discipline reine. À partir de 2022, trois motoristes seront encore présents et personne ne semble se profiler à l'horizon, ce qui a conduit certaines figures du paddock à appeler à une révision de la réglementation ou à lancer une réflexion d'urgence pour l'avenir sur la technologie de la prochaine génération d'unités de puissance, attendue pour l'instant en 2026.
Les dirigeants de la Formule 1 restent engagés sur la voie de l'hybride, avec une attention focalisée notamment sur les carburants synthétiques, à une époque où l'industrie automobile tend de plus en plus vers l'électrification. Pour le directeur de Mercedes, Toto Wolff, la F1 dispose toujours d'une bonne plateforme permettant de promouvoir les moteurs hybrides mais ne met pas suffisamment en avant les apports de cette technologie.
"Je crois que nous ne racontons pas suffisamment bien l'histoire de l'hybride. Avec 50% d'efficacité thermique, ainsi que la complexité et la technologie qui existe dans ces voitures avec la récupération d'énergie grâce à l'énergie cinétique ou les gaz d'échappement, les batteries que nous utilisons et la technologie qu'elles embarquent, nous sommes une vitrine plutôt bonne pour la technologie hybride."
"La prochaine génération d'unités de puissance, lorsqu'elle sera disponible, se prêtera à l'avenir encore davantage à la récupération d'énergie durable et aux systèmes de propulsion durables. Nous savons maintenant que nous devons examiner les coûts. Nous ne voulons pas commettre la même erreur que celle que nous avons commise avec ces unités de puissance, qui sont purement techniques. Mais il faut s'assurer qu'ils soient innovants, durables, puissants, économes en carburant et à un prix raisonnable."
Red Bull est actuellement à la recherche d'une solution pour une motorisation au-delà de 2021, mais voit ses options limitées par le manque d'intérêt de constructeurs en dehors de la discipline. "Lorsque vous regardez les coûts impliqués par la fourniture des moteurs, ils sont énormes, et c'est pourquoi la Formule 1 a échoué dans sa tentative d'attirer de nouveaux motoristes et de nouveaux constructeurs dans ce sport", a déclaré Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing.
"Cela met réellement en évidence ces coûts, ces générateurs de coûts par le biais de la réglementation. Le retrait de Honda est vraiment dommage pour la Formule 1, mais c'est aussi un véritable signal d'alarme."
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