Wolff - Hamilton a eu raison de remettre en question l'arrêt au stand

Toto Wolff a minimisé la discussion entre Lewis Hamilton et son ingénieur de course lorsqu'il a été demandé au Britannique de faire un deuxième arrêt au stand lors du Grand Prix du Mexique.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06

XPB Images

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06 mène devant son équipier Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 au départ de la course
Le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06 fête sa seconde position dans le parc fermé
Podium : le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 avec le vainqueur Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06
Le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Conférence de presse d'après-course de la FIA : le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, le vainqueur Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 et le troisième Valtteri Bottas, Williams
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06

Les deux pilotes Mercedes ont reçu l'ordre de rentrer au stand après avoir creusé un écart suffisant par rapport à Daniil Kvyat, qui occupait alors la troisième place, pour ressortir devant la Red Bull.

Le changement de pneus était essentiellement une précaution prise après que l'équipe a inspecté les pneus tendres utilisés par les deux voitures lors du premier relais.

L'un des pneus de Hamilton montrait une usure excessive, 10% plus élevée que ce qui avait été prédit, ce qui a inquiété Mercedes quant à la durée de vie des pneus prime que les pilotes comptaient utiliser jusqu'à la fin de la course.

Hamilton a refusé de rentrer au stand la première fois que l'équipe le lui a demandé, ce qui lui a fait perdre du temps par rapport à Nico Rosberg, qui a eu deux tours en pneus neufs pour creuser l'écart.

"Ce sont des émotions, et un pilote de course dans une voiture," commente Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes F1, pour Motorsport.com. "Il a besoin de remettre en question et il a besoin de demander, c'est parfaitement raisonnable."

"C'est nous qui avons la vue d'ensemble. Le pneu option [du premier relais] était usé jusqu'à la jante, nous avions l'écart, et c'est pourquoi nous avons décidé de le faire."

Les questions posées par Hamilton à son ingénieur ont montré clairement qu'il ne comprenait pas pourquoi l'équipe voulait qu'il rentre au stand.

"C'est pourquoi c'est parfaitement raisonnable d'avoir cette discussion," poursuit Wolff. "Est-ce que je veux avoir un robot dans la voiture? Non. Je veux le meilleur pilote de course. C'est comme ça. Il remet les choses en question, et nous l'avons vu avec Vettel. Ce n'est pas un problème tant que l'équipe garde la vue d'ensemble. Vraiment pas un problème pour moi."

Lowe désapprouve

Paddy Lowe, directeur exécutif, s'est en revanche montré critique envers Hamilton.

"Techniquement, c'est incorrect de ne pas rentrer quand nous le demandons," déclare Lowe pour Motorsport.com. "De son point de vue, il est clair qu'il ne comprenait pas pourquoi nous le faisions."

"Quand un gars est au volant à 350km/h, on ne peut pas vraiment lui donner une explication technique qui prend deux minutes."

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