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Wolff - Il faut maintenant cesser de critiquer la F1

Start: Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team leads

Start: Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team leads

Alessio Morgese/Alex Galli

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team
Toto Wolff, Mercedes AMG F1 Team
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team et Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06; Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06; Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T; Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T; et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso STR10 à la sortie de la pitlane
Podium : le deuxième, Lewis Hamilton, le vainqueur, Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 et le troisième, Felipe Massa, Williams
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team

À l'heure où la Formule 1 est sous le feu des critiques, le Directeur de l'équipe Mercedes Toto Wolff en appelle à tous les passionnés de F1 de cesser de tirer à boulets rouges sur la discipline.

Si le dirigeant de l'équipe Championne du Monde concède que la domination d'une seule équipe n'est pas favorable à la bonne santé de la F1, il n'admet pas de suivre la tendance générale des dernières semaines.

En Autriche, le grand patron du promoteur local Red Bull, Dietrich Mateschitz, a poursuivi ses commentaires négatifs, fustigeant entre autres son motoriste, Renault. Dans le même temps, le Red Bulletin n'hésitait pas à s'interroger sur les maux actuels de la Formule 1.

Nous avons tous un devoir à remplir envers et en faveur de la Formule 1.

Toto Wolff

"C'était certainement très vendeur comme article!" déclare Wolff à ce sujet. "La F1, c'est aussi des controverses, sur et en dehors de la piste. Mais si je retirais ma casquette de dirigeant de Mercedes et que je m'interrogeais à propos de la F1, je crois que je me dirais que j'assiste à un spectacle de qualité."

"Est-il bon qu'une seule équipe gagne beaucoup de courses? Peut-être pas, mais cela ne date pas d'aujourd'hui…"

Wolff a lu de "véritables torchons" ces derniers jours

Wolff avance le devoir qu'ont à remplir les acteurs principaux de la compétition, tout en refusant de s'inscrire dans la tendance générale, qui vise à critiquer à la Formule 1 à tout-va.

"Nous avons à présent le devoir de ne pas tirer la F1 vers le bas. Les acteurs de la F1, médias compris, sont les ambassadeurs de ce sport."

"En remuant tant et plus les aspects négatifs, nous nous retrouverons maintenant dans une spirale négative qui doit cesser, car je ne pense pas que ce soit bon pour la F1."

"Il faut maintenant parler du positif, et cesser de critiquer autant. Ces derniers jours, j'ai lu des articles qui étaient de véritables torchons. Je refuse même de commenter ce que j'ai lu. Nous avons un devoir à remplir envers et pour la F1, voilà ce que je pense."

Pas assez rapides, les F1 modernes?

L'Autrichien n'est pas d'accord lorsqu'il entend les gens se plaindre des vitesses atteintes par les F1 actuelles, munies d'unités de puissance hybrides sans doute moins impressionnantes, mais pour le moins efficaces.

"J'entends dire que les voitures ne sont pas assez rapides, mais elles sont encore en pleine évolution. Il s'agit de la deuxième année de ce règlement, et l'on compare déjà cela à la toute fin de l'ère du V10, ou du V8. Or, nous sommes déjà proches des records au tour de ces vieux moteurs…"

"Nous concédons encore deux ou cinq dixièmes, parfois jusqu'à deux secondes dans certains cas, mais tout cela avec une voiture plus lourde de 100 kg et munie du plein de carburant. Je trouve cela assez impressionnant."

Pirelli n'est pas à blâmer

Enfin, Toto Wolff refuse aussi de critiquer le travail du fournisseur unique de pneumatiques pour la Formule 1, à savoir Pirelli. Selon l'homme fort de Mercedes, la firme italienne réalise des choses excellentes.

"Il a été demandé à Pirelli de fournir des pneumatiques qui permettent de s'arrêter une ou deux fois, et leur travail est très bon. Par rapport à l'an dernier, ils ont peaufiné leur approche ainsi que les composés employés."

"Il ne faut pas oublier qu'en Autriche, nous aurions pu rouler une à deux secondes plus vite que l'an dernier si le temps était resté sec," a conclu le patron de Mercedes Motorsport, visiblement décidé à défendre la discipline.

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