Wolff - La pénalité de Rosberg, "c'est vraiment n'importe quoi"
Auteur d'une manœuvre musclée sur Kimi Räikkönen, Nico Rosberg a été sanctionné de dix secondes par les commissaires en Malaisie, une pénalité que Toto Wolff n'approuve pas du tout.
Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H et Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid se touchent en se battant pour une position
XPB Images
Envoyé en tête-à-queue par Sebastian Vettel au départ, Nico Rosberg s'est retrouvé 21e au premier tour mais est parvenu à remonter jusqu'au podium, certes aidé par l'abandon de son coéquipier Lewis Hamilton.
C'est par un dépassement musclé au virage 2 que Rosberg a pris l'avantage sur la Ferrari de Kimi Räikkönen pour la troisième marche du podium, allant même jusqu'à un léger contact avec la monoplace du Finlandais pour s'emparer de cette position. Manœuvre qui n'a pas été du goût des commissaires, qui lui ont infligé dix secondes de pénalité et deux points sur sa licence.
"Il a fait une excellente course pour remonter à la troisième place, il n'a pas fait d'erreur, et il n'y a vraiment rien de négatif à dire. Cette pénalité, c'est vraiment n'importe quoi", déclare Toto Wolff, directeur de l'écurie Mercedes, sans détour.
"Je ne veux pas me focaliser là-dessus, car nous avons déçu Lewis aujourd'hui. Et nous avons vraiment de quoi le regretter, au lieu de geindre au sujet d'une pénalité injuste qui n'a eu aucun impact, vu que Nico est resté troisième."
Wolff souligne les efforts récemment faits pour permettre aux pilotes de batailler plus librement avec davantage de clémence de la part des commissaires. Cette clémence, l'Autrichien estime qu'elle n'était pas présente, ce dimanche.
"Il y a quelques mois, nous avons décidé, tous ensemble, que nous voulions voir des batailles plus acharnées entre les voitures, et que si ce n'était pas 100% clair que c'était la faute de quelqu'un, nous les laisserions courir l'un contre l'autre", souligne-t-il. "Et ça... je ne sais pas, je vais laisser les autres commenter, ce n'est pas ma priorité après cette course."
La Ferrari endommagée
Räikkönen, quant à lui, révèle que sa Ferrari SF16-H avait été grandement endommagée dans ce contact, et déplore une sanction qui n'a aucune incidence sur le résultat final.
"Concernant le truc avec Rosberg, évidemment, je m'attendais un peu à ce qu'il tente quelque chose, parce qu'il a pris une trajectoire un peu bizarre au premier virage", explique Räikkönen. "J'accélérais, j'ai vu un flash dans mes rétroviseurs, et il a fallu que je parte vers la droite, sinon, on aurait abandonné tous les deux."
"Mon fond plat a été endommagé, ça n'a pas vraiment aidé. Il a été pénalisé, mais ça n'a pas changé le résultat final. Vous savez, nous avons persévéré mais malheureusement, nous n'avons pas fait mieux. Il y avait des petits dégâts sur le côté de l'aileron avant mais plus sur le fond plat, dont il manquait des morceaux. C'est clair que ça n'aide pas. Si ces trucs sont là, c'est qu'il y a une raison."
Propos recueillis par Roberto Chinchero
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