Wolff sait désormais "ce que ressentait Red Bull en 2014"
Toto Wolff a comparé le manque de vitesse de pointe de Mercedes par rapport à Ferrari avec la situation que rencontrait Red Bull au début de l'ère hybride avec le moteur Renault.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W05
Sutton Motorsport Images
À Spa-Francorchamps, Ferrari a trouvé un terrain de jeu idéal pour sa monoplace, réputée pour sa puissance moteur alliée à des appuis aérodynamiques moins importants que ses concurrents directs. Dans ce contexte, la Scuderia a dominé le week-end en verrouillant la première ligne en qualifications, avant de décrocher son premier succès de la saison grâce à Charles Leclerc. Malgré tout, Mercedes a fait peser une menace sur les SF90 en course, jusqu'à éjecter Sebastian Vettel du podium pour y placer ses deux pilotes. Un résultat pour lequel Toto Wolff aurait signé avant le départ, et qu'il illustre par la manière dont Vettel a pu récupérer sa deuxième place dès le premier tour après l'avoir perdue au départ face à Lewis Hamilton.
"Si vous m'aviez donné la deuxième et la troisième place à Spa, je les aurais prises avant la course, car nous savons que par rapport aux Ferrari, avec la vitesse de pointe, notre package est inférieur", assure le directeur de Mercedes. "Regardez le premier virage puis la ligne droite suivante : Sebastian ne pouvait pas être plus hors trajectoire qu'il ne l'était et il a tout de même pu nous dépasser. Désormais, je sais un peu ce que ressentait Red Bull en 2014 et 2015, quand on se retrouve en retrait dans les lignes droites."
Impossible de "trouver 15 km/h en cinq jours"
Cet avantage pris par Ferrari avec le moteur ne date pas d'hier, mais l'écart de vitesse de pointe constitue une réelle préoccupation pour Mercedes avant le rendez-vous du week-end prochain, à Monza. Dans le "Temple de la vitesse", la puissance du groupe propulseur sera cruciale, et Lewis Hamilton espère que son équipe trouvera des solutions pour mieux résister qu'en Belgique. "Nous devons faire des progrès avec notre vitesse de pointe dans les prochains jours, en quelque sorte", insiste le quintuple Champion du monde. "Je ne sais pas si c'est possible, mais si quelqu'un peut le faire, c'est bien notre équipe."
Un espoir toutefois très vite tempéré par Toto Wolff, qui ne "pense pas que nous puissions trouver 15 km/h en cinq jours", avant de préciser : "Mais c'est comme ça, on ne se plaint pas. Nous devons juste nous préparer du mieux possible pour Monza, savoir que c'est une piste qui ne nous convient pas mais qui favorisera Ferrari, et nous y ferons le meilleur travail possible. Le dimanche nous semblons plus proches, même sur les circuits avec beaucoup de puissance. Alors je pense que nous devons tout donner pour espérer gagner à Monza."
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