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Wolff prévient la F1 : "Ne provoquez pas Marchionne"

Toto Wolff a mis en garde les dirigeants de la Formule 1 face aux menaces de départ brandies par Ferrari depuis la fin de l'année dernière. Le directeur de Mercedes prévient : il ne faut pas provoquer inutilement Sergio Marchionne.

Sergio Marchionne, président de Ferrari

Sergio Marchionne, président de Ferrari

Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Piero Lardi Ferrari, vice-président de Ferrari et Sergio Marchionne, PDG de Fiat
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Sergio Marchionne, PDG de FIAT
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR13 et Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Maurizio Arrivabene, Team Principal de Ferrari et Sergio Marchionne, CEO de FIAT
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H

Président de Ferrari, Sergio Marchionne est monté au créneau ces derniers mois, alors que les négociations autour de l'avenir de la F1 et des nouveaux Accords Concorde vont devenir la réalité des semaines à venir afin de préparer 2021. La menace d'un retrait de la Formule 1 a déjà été utilisée à plusieurs reprises par la Scuderia dans le passé, mais les mises en garde sont de plus en plus nombreuses quant au fait qu'elles soient très sérieuses.

Toto Wolff est de ceux-ci, et le directeur de Mercedes a tout intérêt à le clamer, puisque la firme à l'étoile et la Scuderia ont aligné leurs positions au sujet de leur vision pour l'avenir de la F1.

"Ne provoquez pas Marchionne", prévient Toto Wolff, interrogé sur les menaces répétées de Ferrari. "Je pense que la F1 a besoin de Ferrari plus que Ferrari a besoin de la F1. Il a une compréhension et une vision de ce que doit représenter l'ADN de la F1 pour Ferrari, ce n'est pas quelqu'un qui dit n'importe quoi. S'il ne voit pas la valeur pour sa marque, il va partir. C'est très simple. Et sans regret. Donc il ne vaut mieux pas jouer avec lui."

Les propos de Toto Wolff émergent dans un timing particulier, puisqu'ils semblent presque répondre à ceux de Jean Todt, président de la FIA, qui a lui-même évoqué longuement le cas de Ferrari en Formule 1. Le Français a semblé adopter une posture équilibrée, estimant d'un côté que Ferrari ne devrait plus bénéficier d'un droit de veto en F1, tout en jugeant légitime les bonus commerciaux perçus par le constructeur italien, à titre d'acteur historique de la catégorie reine.

Tout en ne souhaitant pas voir se dessiner un tel scénario, Jean Todt a confié qu'il considérait tout à fait possible de voir Ferrari quitter la F1 à l'issue de la décennie, rappelant que la firme de Maranello était tout simplement "libre" de ses choix.

Propos recueillis par Roberto Chinchero

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