Wolff rejette "l'histoire facile" de la résurgence de Ferrari

Toto Wolff, directeur de l'équipe Mercedes F1, dit ne pas croire en "l'histoire facile" selon laquelle la dernière évolution de la SF90 serait la clé du triomphe surprise de Ferrari à Singapour.

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Une série d'évolutions introduites par Ferrari sur la SF90 à Singapour ont semblé apporter un immense soulagement à Mattia Binotto après qu'il ait été constaté que cela avait permis de signer le doubler dans la Cité-État. De nombreuses choses avaient été introduites par l'équipe de Maranello : fond plat, diffuseur, aileron arrière, nez et une "cape" d'ailleurs inspirée du profil adopté par Mercedes.

Charles Leclerc s'est trouvé en mesure de signer la pole position, tandis que la victoire est revenue à Sebastian Vettel, sur un tracé partageant des caractéristiques de fort appui avec Budapest, où Vettel avait admis que Ferrari s'était fait "totalement détruire".

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"Nulle part en rythme de course"

Wolff insiste cependant sur le fait que "la résurgence de Ferrari à Singapour n'est pas liée à de quelconques évolutions. Il s'agit de l'histoire facile à raconter", souffle-t-il. "Je pense qu'il s'agit plutôt de disposer d'un package globalement solide et de bien faire les choses."

"Ils ont bien réglé la voiture pour un tour : elle était puissante. On voyait qu'ils n'étaient nulle part en rythme de course mais très rapides aux relances. S'il y avait eu moins de Safety Cars, nous aurions eu une bonne voiture en fin de course et peut-être une opportunité de remporter la course. Mais il ne s'agissait pas de la bonne stratégie, ce n'était pas la bonne décision."

Les Ferrari ont par ailleurs eu l'air très à l'aise sur les bosses de Singapour, ce qui représente un élément-clé de la capacité à réaliser un bon tour sur ce circuit. Mercedes, en revanche, a souffert sur la chauffe des pneus. "Je pense qu'ils ne s'agit pas des évolutions, mais de la question de tirer le meilleur du package", insiste Wolff. "Ils ont un moteur incroyablement puissant, ce qui est un élément important permettant des choix de réglages stratégiques. Mais ce n'est pas une excuse."

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Leclerc a estimé être passé près "de se crasher deux ou trois fois" durant son tour de qualifications. À Monaco, Ferrari se trouvait à 0''781 du rythme de Mercedes en qualifications. L'équipe italienne a concédé 0''471 sur le tour hongrois. De son côté, Mattia Binotto, directeur d'équipe de Ferrari, estime que d'autres éléments que les évolutions ont aussi joué un rôle dans la performance générale de Ferrari le week-end dernier.

"Les évolutions aérodynamiques ont représenté un pas en avant mais ne peuvent pas tout expliquer de ce que nous avons vu", admet-il. "Je pense que Singapour est un circuit très spécifique avec les murs et les pilotes font la différence avec leur confiance. L'équilibre de la voiture a progressé depuis les dernières courses et les pneus aussi. Il s'agissait d'un type de mélange différent par rapport aux courses normales, et probablement que nous les avons fait fonctionner comme il faut."

 

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