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Wolff - Une hiérarchie plus serrée n'est pas notre objectif

Mercedes pourrait être handicapé dans sa lutte face à Ferrari, ne possédant ni le pouvoir historique de la Scuderia, ni sa volonté de pousser la réglementation dans ses retranchements. C'est en tout cas l'opinion de son dirigeant Toto Wolff.

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T

XPB Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, mène la danse
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 devant Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Maurizio Arrivabene, Team Principal Ferrari avec Niki Lauda, Président Non-Exécutif de Mercedes
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Maurizio Arrivabene, Team Principal de Ferrari avec Toto Wolff, Président Exécutif de Mercedes AMG F1

Ferrari veut se battre pour le titre mondial l'an prochain et ne le cache pas. L'équipe italienne a montré l'hiver dernier, en remettant en cause les jetons de développement moteur imposés par la FIA, qu'elle était prête à tout pour accroître ses chances.

Cette année, elle s'est par ailleurs retrouvée impliquée dans une polémique concernant son partenariat aérodynamique avec Haas, bien que la FIA l'ait innocentée. Ferrari a également été la cible de plaintes déposées par des écuries rivales concernant son débit de carburant.

À l'aube de ce qui pourrait bien être une lutte intense pour le titre 2016 entre Mercedes et Ferrari, Wolff reconnaît que son écurie ayant l'habitude d'opérer largement dans les limites de la réglementation, elle pourrait se retrouver en difficulté.

"Parce que nous sommes Mercedes, nous opérons dans un environnement sûr, mais avec une philosophie très compétitive et dynamique," déclare Wolff pour Motorsport.com. "Nous ne sommes pas Ferrari, nous ne sommes pas en F1 depuis une éternité. Par conséquent, parfois, la façon dont nous abordons la réglementation ou dont nous l'interprétons peut changer la donne."

"C'est pourquoi nous croyons vraiment que c'est parfois un facteur qui nous désavantage. Mais c'est comme ça. Ce n'est pas grave."

Le retour de Ferrari

Dans un contexte politique où la domination de Mercedes sur la F1 est critiquée, Wolff estime qu'une saison 2016 plus disputée serait une bonne chose. L'Autrichien se montre toutefois clair : ce n'est pas quelque chose que son équipe pourrait (ou devrait) aider à réaliser.

"Oui, vraiment," répond Wolff lorsqu'il lui est demandé s'il serait bienvenu que Ferrari soit encore plus compétitif. "Mais c'est un sport, et ce n'est pas du catch. On ne peut pas écrire un script et le jouer."

"C'est le chronomètre qui importe dans ce sport, et le chronomètre ne ment jamais. Si on fait du bon travail et qu'on est rapide, on remporte des courses et on remporte des championnats. Sinon, ce n'est pas le cas. Donc pour l'intérêt de la F1, on peut souhaiter une hiérarchie plus serrée, et Ferrari étant notre meilleur ennemi, cela pimenterait certainement la F1. Mais ce n'est pas notre objectif."

"Nous ne sommes pas les détenteurs des droits commerciaux, nous ne vendons pas d'espaces publicitaires. Nous ne sommes pas responsables du scénario qui se déroule à la télévision. Nous y pensons certainement, mais notre objectif et la raison pour laquelle nous sommes dans notre rôle actuel est que nous devons gagner ; gagner des courses et gagner des championnats."

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