Wurz parle de "crise" chez Williams mais garde espoir

Conseiller de l'écurie britannique, Alexander Wurz évoque la situation très délicate dans laquelle elle se trouve, mais veut y voir une opportunité de "bâtir des fondations saines" pour l'avenir.

Lance Stroll, Williams FW41, passe dans les graviers

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

Lance Stroll, Williams Racing, est guidé par les commissaires
Lance Stroll, Williams FW41
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Lance Stroll, Williams FW41, sort de la piste
Lance Stroll, Williams Racing
Lance Stroll, Williams FW41, sort dans les graviers
Sergey Sirotkin, Williams
Sergey Sirotkin, Williams FW41 et Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Sergey Sirotkin, Williams Racing
Lance Stroll, Williams FW41

Comme ils pouvaient le redouter à l'issue des trois séances d'essais libres à Barcelone, Lance Stroll et Sergey Sirotkin ont fermé la marche lors des qualifications. Une performance catastrophique pour Williams, qui continue de vivre un début de saison pénible, tout juste rendu moins douloureux par les premiers points inscrits à Bakou il y a deux semaines. 

Ce compteur ouvert en Azerbaïdjan l'a principalement été au prix d'une course chaotique et grâce à un tracé qui convenait davantage à la FW41. Il n'empêche que cette dernière n'est pas au niveau de performance attendu, et plonge l'écurie britannique dans la crise.

Ce week-end à Barcelone, en plus de ne pas être performants, les pilotes de l'équipe de Grove ont déjà trop souvent goûté aux graviers, au volant d'une monoplace capricieuse dont le problème fondamental est aérodynamique.

"Nous perdons de l'appui au niveau du diffuseur, au niveau du fond plat", déplore Alexander Wurz, consultant de Williams, au micro d'ORF. "Nous avions un peu ce problème l'an dernier, mais c'était juste ennuyeux. Désormais, c'est surtout un blocage. Nous perdons tellement de grip, et du coup le pilote n'a pas confiance du tout en la voiture. C'est notre problème. Identifier le problème ne constitue que 10% [de ce qu'il y a à faire]. Le corriger est ce qu'il y a de plus difficile."

Dans ce marasme, Wurz estime que le fait de rencontrer des problèmes aussi criants a au moins un avantage : éviter de voir les différents départements de l'écurie se pointer mutuellement du doigt. L'ancien pilote pense que l'origine du mal doit venir d'une "erreur quelque part dans le logiciel et les simulations", tout en admettant que les soucis de corrélation entre l'usine et la piste posent problème chez Williams depuis déjà un moment.

"Il y a un manque de ce côté depuis 2015, mais uniquement pour de petites parties et de petites étapes", précise-t-il. "C'est très bien pour l'équipe que nous en soyons conscients, de voir les chronos chuter de manière aussi catastrophique, de manière à ce que tout le monde pousse dans la même direction. La crise est une opportunité pour nous tous d'arriver au même dénominateur et d'avoir une culture dans l'équipe, d'être ouverts les uns envers les autres de manière à aller de l'avant. C'est une chance pour l'équipe afin de bâtir des fondations saines."

L'Autrichien ne croit pas à une saison qui soit déjà à oublier pour Williams, mais reconnaît qu'il faudra encore plusieurs Grands Prix avant d'espérer mettre le doigt sur la solution. "Beaucoup de choses se passent pour créer de nouvelles formes aérodynamiques", souligne-t-il. "Nous avons décidé de faire ça à Melbourne, mais nous apporterons probablement ça sur la voiture juste avant l'été."

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