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Zandvoort promet un banking deux fois plus incliné qu'à Indianapolis

Le circuit de Zandvoort a donné des détails sur les modifications en cours, avant l'édition 2020 du Grand Prix des Pays-Bas.

Juan Pablo Montoya, McLaren Mercedes MP4-20

Juan Pablo Montoya, McLaren Mercedes MP4-20

LAT Images

Intégré au calendrier 2020 dans le cadre du grand retour du Grand Prix des Pays-Bas, le circuit de Zandvoort continue de travailler activement pour être prêt à temps. Malgré quelques doutes ces dernières semaines, les choses continuent désormais d'aller "dans la bonne direction", d'après les dernières nouvelles données par Robert van Overdijk. "Avec la municipalité de Zandvoort, nous avons encore beaucoup de choses à gérer consciencieusement", a rappelé le PDG du circuit au micro de BNR Nieuwsradio. "Mais nous sommes pleinement confiants pour que nous puissions aboutir à une conclusion positive."

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Le maître des lieux a surtout apporté des précisions importantes sur les travaux menés pour modifier la piste batave, longtemps restée "dans son jus" et qui doit évidemment s'adapter aux standards de la Formule 1. Son caractère unique sera toutefois préservé, à travers une nouveauté qui constituera un défi important pour les pilotes et les écuries. En effet, le dernier virage, dit de Luyendyk, sera considérablement relevé, avec une inclinaison équivalente à deux fois celle constatée sur l'ovale d'Indianapolis.

"Ce virage sera assurément la partie la plus spectaculaire de notre circuit renouvelé", promet Robert van Overdijk. "Le virage aura un banking de 32%. Donc la différence de hauteur du virage entre le haut et le bas sera de 4,5 mètres, c'est considérable. En fait, nous faisons un virage américain sur un circuit européen. C'est absolument unique. Le troisième virage (Hugenholtz) du circuit aura aussi du banking pour le Grand Prix. Il sera parabolique, de manière à ce que deux voitures puissent passer le virage côte-à-côte et à la même vitesse. Le banking variera entre 8 et 18 %."

Fernando Alonso, Minardi, à Indianapolis en 2001

Fernando Alonso, Minardi, à Indianapolis en 2001

Les 32 % annoncés correspondent à une inclinaison d'environ 18 degrés. À Indianapolis, où la F1 a emprunté une partie de l'ovale de 2000 à 2007, elle est de neuf degrés. Pour pousser la comparaison, la version historique du circuit de Monza proposait une inclinaison de 21 degrés, tandis qu'à Daytona elle est de 31 degrés en son point le plus élevé. 

Le patron du circuit assume ces transformations qui vont proposer un nouveau défi mais également faire table rase du passé à certains endroits de la piste. "Zandvoort est évidemment un grand nom dans l'Histoire", admet-il. "Mais si l'on veut conserver le circuit exactement comme il était, ça veut dire que l'on part du principe que tout était mieux par le passé. Et bien sûr, ce n'est pas la vérité. Donc ça ne m'inquiète pas du tout."

Avec Ronald Vording  

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