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La FIA veut une F2 plus physique que la F1

Dean Stoneman passe à l'intérieur de Jolyon Palmer

Photo de: Pat Cranham

Poleman Dean Stoneman attend pour le départ de la course 1
Sergey Afanasiev devant Dean Stoneman
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T
Difficultés pour Philipp Eng et Johan Jokinen
Dean Stoneman

En publiant son barème de points nécessaires à l'obtention de la Super Licence il y a trois mois, la FIA avait créé la surprise en attribuant les sommes les plus élevées à un championnat qui n'existait plus (ou pas encore), la Formule 2.

Depuis, le projet fait son bonhomme de chemin et la FIA a commencé à travailler sur la nouvelle F2 le mois dernier. Stefano Domenicali, président de la Commission Monoplace de la FIA, a dévoilé plus de détails sur ce que sera la nouvelle antichambre de la Formule 1. Entre autres, il s'agira de moteurs similaires, mais de monoplaces plus difficiles à piloter.

Lire aussi : Plus de détails sur l'échelle F4-F3-F2-F1

"Nous devons être à l'ordre du jour : il n'y a pas de logique à dire que la F1 a un V6 turbo hybride 1.6 et que la F2 a quelque chose de complètement opposé", argumente Domenicali pour AUTO. "Cependant, si vous me demandez mon opinion, je crois que les Formule 1 actuelles sont peut-être trop faciles à piloter".

"La perception, et je sais qu'elle est fausse parce que je sais à quel point les pilotes travaillent dur dans ces voitures-là, c'est que n'importe qui peut arriver en F1 et piloter dans le simulateur et que c'est facile. Ce n'est pas ce que la Formule 1 devrait être, à mes yeux".

Les F1 actuelles sont peut-être trop faciles à piloter

Stefano Domenicali

Domenicali est conscient que l'image de F1 faciles à piloter n'est qu'un leurre, mais la perception lui est plus importante que la réalité : aussi est-il crucial, selon lui, que la F2 ne ménage pas ses pilotes.

"Par conséquent, avec la F2 cela devrait être une voiture difficile, physique, quelque chose qui transmette la passion de la course", détaille l'Italien. "Il faut que les gens voient que c'est dur, que les pilotes sont fatigués quand ils sortent de la voiture. C'est super difficile de piloter une F1 à 300km/h, mais cette perception persiste chez les fans".

Élément essentiel dans la conception d'une nouvelle discipline : le prix. Le coût d'une saison est de plus en plus cher dans les antichambres de la Formule 1, notamment en GP2 où il faut débourser près de deux millions d'euros pour s'offrir une campagne complète. Quelque chose que Domenicali veut éviter... à tout prix !

"Nous devons nous mettre d'accord sur un package, nous devons trouver la bonne plateforme et bien sûr, le troisième élément est le prix : c'est fondamental", affirme-t-il. "Nous connaissons le prix d'une certaine autre discipline et l'objectif est d'être plus bas que ça. Il y en a besoin".

Quant au futur contexte des courses de F2, il n'est pas encore décidé si la catégorie sera une des courses annexes de la F1 comme l'est le GP2, ou si elle aura ses propres meetings. "Il y a le pour et le contre", conclut l'ancien directeur de la Scuderia Ferrari à l'idée d'une discipline disputée sur les Grands Prix.

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