Cipriani et les formules de promotion de 1989 à 2016

Cette saison, on retrouve dans le paddock de Formule V8 3.5 un personnage atypique : Giuseppe Cipriani, 51 ans, se mêle aux jeunes loups au volant d'une monoplace parmi les plus physiques qui soient. Motorsport.com l'a rencontré.

Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team

Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team

Formula V8 3.5

Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
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Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team
Giuseppe Cipriani, Durango Racing Team

Motorsport.com - Nous voilà en Formule V8 3.5, et il est assez inhabituel de voir quelqu'un de votre âge courir dans une telle formule de promotion. Quelle est votre source de motivation ?

Giuseppe Cipriani - Depuis six ou sept ans, je suis revenu en monoplace. D'abord en Auto GP [où il a couru de fin 2010 à début 2015, ndlr], puis l'an dernier, nous avons fait une pause et ça m'a vraiment manqué. Cette année, l'intention est de former une équipe pour trouver un bon pilote l'an prochain pour courir avec nous.

Il s'agit donc d'une année de transition ?

Cette année est simplement une année de transition pour former, créer l'équipe et être compétitif l'an prochain avec un jeune pilote et moi-même.

Avez-vous cherché un deuxième pilote cette année ?

Cette année, nous avons commencé en retard. Nous n'étions pas sûrs de notre programme et nous en avons décidé un peu trop tard pour trouver un pilote et organiser l'équipe pour deux voitures. Je pense que nous avons pris la bonne décision en n'engageant qu'une voiture et en apprenant à connaître le championnat. C'est une voiture fantastique, donc espérons faire cela pour l'an prochain.

En tant que pilote, quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés ?

Le plus grand défi, c'est vraiment les qualifications. Cette voiture a vraiment un énorme appui auquel je ne suis pas habitué. Le moteur est similaire à celui d'Auto GP, mais l'appui est incroyable, similaire à la Formule 1. C'est vraiment ce qu'il faut apprendre.

Dans les virages, c'est peut-être difficile de…

C'est difficile de comprendre la limite. Surtout en qualifications. En course, nous sommes beaucoup plus proches ; en qualifications, nous restons très loin. Il nous faut progresser en qualifications.

J'allais vous demander la différence entre les monoplaces d'aujourd'hui et d'avant, car vous avez couru en F3 Italie en 1989 et en 1990. Dans quelle mesure les voitures ont-elles changé depuis ?

Tout d'abord, la sécurité est la principale différence. Au final, les voitures ont toujours quatre roues et un moteur. En ce qui concerne la sécurité, beaucoup a été fait. Quand j'ai commencé le sport auto, les voitures étaient en métal ; maintenant, c'est de la fibre de carbone, c'est très différent. Les voitures sont plus faciles à piloter, le pilote moule son baquet, par exemple.

La grande différence, c'est la façon dont on s'entraîne. Maintenant, on s'inquiète beaucoup plus des forces G et du cou, tout ce dont on ne s'inquiétait pas avant. Dans l'ensemble, la monoplace reste la monoplace, pas grand-chose n'a changé en 30 ans.

La vitesse de pointe était probablement déjà bonne, mais les voitures étaient peut-être plus lentes dans les virages ?

Oui, et je pense aussi que la qualité des pilotes est largement meilleure. Maintenant, les jeunes pilotes s'entraînent vraiment. Ils approchent ça comme un vrai job. À l'époque, il y avait beaucoup de pilotes qui ne faisaient pas très attention à la préparation physique. Je pense donc qu'aujourd'hui, dans l'ensemble, les pilotes sont bien meilleurs.

C'est d'ailleurs un peu paradoxal : d'un côté, les pilotes sont meilleurs, mais d'un autre, il y a beaucoup plus d'incidents, pas en Formule V8 3.5 mais dans d'autres formules de promotion.

Parce que c'est beaucoup plus compétitif ! C'est beaucoup plus difficile de gravir les échelons, et c'est beaucoup plus cher également. Ça se voit qu'ils veulent donner tout ce qu'ils ont. C'est probablement pour ça qu'il y a plus d'accidents. Mais les accidents, il y en avait aussi à l'époque !

À suivre !

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