Brawn : Les enseignements d'un test sont "inévitables"

Suivant la même ligne que celle de l’avocat Mercedes Paul Harris, Ross Brawn s’est tenu à assurer aujourd’hui devant le Tribunal de la FIA que Mercedes n’avait pas informé les autres équipes de la tenue des tests, en raison du fait que cette responsabilité incombait à Pirelli, qui supervisait et organisait ces derniers.

Assurant que la situation était différente à l’occasion

, la défense Mercedes n’a pas manqué d’affirmer que si les coûts et la mise en œuvre des tests Mercedes avaient été pris en charge par Pirelli, Ferrari a eu un rôle bien plus actif et collecté des données suite à son propre test.

Abaissant un ton jusqu’alors accrocheur, Paul Harris a une nouvelle fois botté en touche les accusations portées sur Mercedes en estimant que l’équipe n’avait pas à se trouver devant le Tribunal de la FIA aujourd’hui en raison du fait d’avoir suivi les mêmes procédures que l’équipe Ferrari. Une nouvelle fois, l’avocat Mercedes n’a pas commenté outre-mesure l’utilisation d’un châssis 2013 (par opposition à Ferrari, ayant utilisé un châssis 2011).

Interrogé sur les données collectées, Ross Brawn a de son côté tenu à rappeler que l'usage de la télémétrie était nécessaire pour l'exécution du test et s'assurer qu'aucun dysfonctionnement n'affecte la voiture. Brawn a accepté le fait que des connaissances pouvaient être acquises d'un roulage, tout en minimisant celles-ci : “Je pense que c'est inévitable, et ce fut une considération prise en compte lorsque nous avons obtenu la permission de la FIA de faire les tests. Mais cela doit être gardé en proportion”.

Une seconde interruption de cette éprouvante séance a été accordée afin de s’aérer les esprits à environ 14h00.