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La défense de Mercedes accablée lors de l'audience FIA

Le Tribunal International de la FIA s’est réuni aujourd’hui à Paris, Place de la Concorde, pour statuer sur le niveau de responsabilité de l’équipe Mercedes et de Pirelli dans la mise en place de tests privés sur trois jours suite au Grand Prix de Barcelone, avec une monoplace 2013 de l’équipe, pilotée par Lewis Hamilton et Nico Rosberg

Le Tribunal International de la FIA s’est réuni aujourd’hui à Paris, Place de la Concorde, pour statuer sur le niveau de responsabilité de l’équipe Mercedes et de Pirelli dans la mise en place de tests privés sur trois jours suite au Grand Prix de Barcelone, avec une monoplace 2013 de l’équipe, pilotée par Lewis Hamilton et Nico Rosberg.

C’est en présence d’une batterie d’avocats, et de façon plus surprenante, de Christian Horner, Directeur d’Equipe de Red Bull Racing, que s’est déroulée l’audience, lors de laquelle la défense n’a que très peu pris la parole après un long réquisitoire et une énumération des faits par le représentant légal de la FIA.

L’angle d’attaque principal de l’affaire a concerné le dialogue établi entre Mercedes, Pirelli et la FIA. La FIA a précisé qu’une communication "informelle" avait bien eu lieu avec les parties concernées au sujet de la possibilité de réaliser un test. Aucune confirmation de date n’a été opérée, assure l’organisme qui régit la F1. Avec autorité, la Fédération Internationale de l’Automobile a cependant fermement indiqué ne jamais avoir donné l’autorisation aux parties concernées d’opérer ceux-ci.

La FIA a également rejeté l’idée selon laquelle Charlie Whiting, Délégué Technique de la FIA, aurait accordé à Mercedes le droit d’utiliser une monoplace de la saison en cours pour les essais. Les conversations entre Mercedes (Ron Medows, le 2 mai, puis Ross Brawn, le même jour) et Charlie Whiting à ce sujet se seraient déroulées par téléphone. Une note officielle de la FIA a été émise suite à ces discussions, stipulant que Mercedes pourrait tester si toutes les autres équipes recevaient la demande de tests et qu’une opportunité similaire était par ailleurs offerte à toutes les autres équipes de la grille.

Pirelli n’est pas en reste pour l’heure. Si le manufacturier italien a été défendu par Bernie Ecclestone notamment, jugeant que l’offre de tests privés faite à Mercedes pouvait être refusée par l’équipe anglo-allemande, la FIA indique que les 1000 km de tests autorisés par le règlement pour le développement de pneus doivent cependant entrer dans le cadre des règles sportives de la FIA, stipulant que ces derniers ne peuvent être réalisés avec une monoplace de la saison en cours.

Le point de la défense de Mercedes se reposait pour l’heure essentiellement sur le supposé accord trouvé entre Mercedes et Charlie Whiting pour la mise en place de ces essais. Un point que Mark Howard QC rejette d’un revers de la main, indiquant que seul le Conseil Mondial est en mesure de prendre cette décision de façon formelle quoi qu’il en soit.

“Que Whiting ait consenti ou non n’est pas recevable, car les essais en relation avec l’Article 22 constituent une brèche, à moins d’avoir été autorisés par le Conseil Mondial. La communication n’était pas un accord”, a jugé le représentant officiel de la FIA lors de l’audience, ce matin.

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