La FIA retient des failles dans le dialogue Pirelli/FIA
La présence de Pirelli devant le Tribunal International de la FIA aux côtés de Mercedes dans le banc des accusés est liée au fait qu’il demeure des sérieux doutes concernant le fait qu’une offre similaire de tests privés ait été opérée auprès des autres équipes de la grille
La présence de Pirelli devant le Tribunal International de la FIA aux côtés de Mercedes dans le banc des accusés est liée au fait qu’il demeure des sérieux doutes concernant le fait qu’une offre similaire de tests privés ait été opérée auprès des autres équipes de la grille.
Pour son investigation, la FIA a cherché à déterminer ce matin si Pirelli avait mis en place une demande de tests équitable pouvant bénéficier à toutes les équipes, comme annoncé par le manufacturier italien suite aux premières accusations.
Pour Pirelli, le nœud de l’acceptabilité des tests privés repose sur le fait que même s’ils ne furent pas validé par la FIA, les tests Mercedes n’auraient pu se tenir que si toutes les autres équipes avaient reçu une offre similaire avant la tenue de ceux-ci. Cette condition fut énumérée par Sebastian Bernard, avocat de la FIA, dans un échange d’emails avec Charlie Whiting. Whiting a par la suite informé Ross Brawn de cette condition.
“Cette communication n’était pas un accord de la FIA ; cela n’était rien d’autre qu’une interprétation de l’article 22 par Whiting et Bernard”, a précisé la FIA lors de l’audience.
Pirelli avait bien offert la possibilité à d’autres équipes de tester en 2012, mais la FIA affirme que toutes les forces de la grille n’ont pas reçu d’offre du manufacturier pneumatique avant la tenue des essais Mercedes de Barcelone.
“Aucun des autres compétiteurs 2013 n’ont été invités à participer aux tests ou à observer”, a martelé Howard. “Aucun des autres compétiteurs 2013 n’était conscient de de la mise en place des tests”.
Des échanges de mails informels avec Whiting (avancés par la défense Pirelli) eurent bien lieu, mais ne constituent pas selon la FIA une réelle information vis-à-vis des teams concurrents.
Ainsi, les mots du tribunal sont durs : “Sans connaissance, acceptation ou participation des autres compétiteurs, Mercedes et Pirelli ont pu engager une activité préjudiciable à la compétition”. Il s’est par ailleurs référé à “toute conduite frauduleuse ou acte préjudiciable aux intérêts de toute compétition ou intérêts du sport auto” pour sermonner le manufacturier pneumatique.
Il a cependant été précisé que Pirelli n’était pas accusé d’avoir réalisé une brèche de contrat avec la F1.
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