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Motorisations 2014 : L'héritage de Max Mosley (1/2)

Si la Présidence de la FIA sous Jean Todt a clairement donné la ligne des transformations suivies par la Formule 1 d'un point de vue technique et environnemental pour suivre l'ère du temps, Max Mosley, avant lui, avait déjà compris que l'investissement des manufacturiers automobiles en F1 ne pouvait avoir un intérêt qu'à condition de pouvoir véhiculer une image aussi technologique qu'en phase avec les nouvelles thématiques politiquement correctes en vogue

Si la Présidence de la FIA sous Jean Todt a clairement donné la ligne des transformations suivies par la Formule 1 d'un point de vue technique et environnemental pour suivre l'ère du temps, Max Mosley, avant lui, avait déjà compris que l'investissement des manufacturiers automobiles en F1 ne pouvait avoir un intérêt qu'à condition de pouvoir véhiculer une image aussi technologique qu'en phase avec les nouvelles thématiques politiquement correctes en vogue. Ainsi, en 2006, déjà, Mosley conviait les grands constructeurs à se rassembler pour aborder les prochaines étapes des développements moteurs en F1.

Le président de la FIA Max Mosley pensait alors que ses plans d’introduction d’une technologie écologique en F1 allaient révolutionner le développement du marché des voitures hybrides, sur la décennie suivante.

Ainsi, le Britannique souhaitait, sous un calendrier de 5 ans, l'étude d'une nouvelle forme de moteur. Pour 2011, donc, année pour laquelle la FIA voulait déjà imposer une limite de puissance aux moteurs à travers la consommation de carburant, plutôt que par l’habituel travail sur la taille des moteurs, Mosley espérait encourager les constructeurs à introduire des technologies hybrides à leur programme F1. A l'époque, on parlait pour séduire d'un possible transfert de technologie vers les automobiles de production.

Pour faire simple, nous invitons les grandes marques automobiles à partager leurs recherches sur l’économie de carburant avec la F1”, avait alors expliqué Mosley.

Les voitures hybrides recyclant l’énergie créée par les freins sont devenues communes sur nos routes, mais elles souffrent de deux problèmes majeurs."

Tout d’abord, elles utilisent des batteries qui ne se rechargent que très lentement, et si les freins sont sollicités trop fermement, la plupart de cette énergie est perdue."

Ensuite, les batteries, moteurs électriques et le matériel y étant associé sont très lourds, ce qui n’est pas bon pour l’économie de carburant et qui prend beaucoup de place", continuait-il.

Visionnaire, Mosley avait alors promu ce qui deviendra le KERS, et l'ERS, intégré directement au moteur, à compter de 2014.

Mais imaginons que nous possédions des systèmes similaires, qui pourraient absorber de grandes quantités d’énergie, pour un poids et une taille moindres. Une fois perfectionnés, ils pourraient emmagasiner toute l’énergie créée par la voiture et la réutiliser, plutôt que du carburant, pour l’accélération par exemple. Et le fait d’être plus léger aurait un effet non négligible sur la consommation générale”...

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