Warwick ne doutait pas de la bonne foi de Rosberg

Samedi dernier, la polémique sur fond de drapeau jaune provoqué par Nico Rosberg lors des qualifications a perturbé tout le week-end monégasque. Parti à la faute au virage de Mirabeau alors qu’il effectuait son dernier tour rapide, le pilote allemand a ainsi contraint son coéquipier Lewis Hamilton à lever le pied. Parti en pole position, Rosberg a ensuite remporté la course devant le Britannique.

Après la séance de qualifications, la FIA s’est longuement penchée sur la situation afin de faire toute la lumière sur cet incident. Derek Warwick était le pilote commissaire à cette occasion. « Je sais qu’il y a la théorie du complot, mais on ne trouvera pas un pilote plus honnête que Nico », rappelle-t-il dans les colonnes du Daily Mail.

D’après les données télémétriques relayées par le magazine Auto Motor und Sport, Nico Rosberg a freiné dix mètres plus tard lors de son erreur par rapport à son précédent tour rapide. Il était alors 6 km/h plus rapide. Le directeur de course Charlie Whiting confirme quant à lui que les deux pilotes Mercedes ont freiné huit mètres plus tard à Sainte-Dévote, le premier virage du tracé, confirmant que chacun d’entre eux était tout simplement à l’attaque maximale.

« Cela a pris du temps. Nous voulions être sûrs de nous et approfondir la chose », ajoute Warwick. « Est-ce que j’avais des doutes dans mon esprit ? Oui, bien sûr. Mais il m’a donné les réponses dont j’avais besoin. » Des réponses suffisantes pour que le doute soit levé et que Rosberg conserve sa pole position.

Néanmoins, cet incident survenu samedi dernier laisse penser à Charlie Whiting que des ajustements pourraient être effectués à l’avenir dans le format des qualifications. « Pourquoi ne pas prolonger les qualifications d’une minute quand il y a un drapeau jaune dans les trois dernières minutes ? Cela permettrait aux pilotes affectés d’avoir une nouvelle chance. »