Alonso veut mettre à mal la sérénité de Mercedes
A l’issue du Grand Prix d’Espagne,Fernando Alonso ne pouvait que constater l’étendue du gouffre séparant Ferrari de Mercedesen termes de performances
A l’issue du Grand Prix d’Espagne,
Fernando Alonso ne pouvait que constater l’étendue du gouffre séparant Ferrari de Mercedesen termes de performances. Après avoir établi ce constat amer mais réaliste, empreint de lucidité, le double Champion du Monde refuse cependant de ne pas y croire.
A l’instar de son nouveau patron Marco Mattiacci, le pilote espagnol tient un discours fédérateur et fait l’éloge du travail pour sortir la Scuderia de ce mauvais pas. Conscient du fait que le championnat sera certainement injouable pour lui cette saison, et alors qu’il est de plus en plus régulièrement au cœur de rumeurs faisant état d’un possible départ en fin de saison, Alonso fait bloc et la face ambitieuse du champion ne se lézarde pas.
« Cette saison est couci-couça, nous n’avons pas été suffisamment rapides. Nous étions à un tour en Espagne, nous étions 9e et 10e à Bahreïn, nous ne sommes pas sur la première ligne de la grille, mais nous sommes troisièmes du Championnat du Monde », résume Alonso, tiraillé entre constat négatif et recherche des points positifs. « A part Mercedes qui roule dans une catégorie différente, nous sommes premiers ou deuxièmes. Il n’y a pas de récompense pour ça, cela montre juste à quel point nous sommes compétitifs, même s’il faut tout le temps se battre. »
« Je sais que l’écart de performance et de points est grand, mais notre boulot pour le moment est de travailler dur sur la voiture avec toute l’équipe à Maranello, essayer de devenir un peu plus compétitifs et essayer de rendre les choses un peu plus difficiles pour Mercedes. »
Une écurie allemande qu’il juge intouchable, en premier lieu parce qu’elle jouit d’une sérénité à toute épreuve qui n’est pas mise en danger. « D’abord, ils gagnent devant tout le monde, ils ne maltraitent pas la voiture, ils ne font pas d’erreurs », souligne Alonso. « Donc la première étape pour nous n’est peut-être pas de gagner mais de ne pas terminer une minute derrière eux et leur compliquer les choses. »
En attendant, Alonso espère des jours meilleurs et n’abandonne pas encore son rêve d’être sacré un jour avec Ferrari. Pour le moment.
« Je pense que nous devons travailler dur. Il y avait quatre points en 2010 et trois en 2012, nous en avons été proches. J’espère que nous aurons de nouveau une opportunité de nous battre pour le championnat et que cette fois nous ne la manquerons pas. »
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