Di Montezemolo veut une réduction des coûts

Luca di Montezemolo insiste sur le fait que son équipe Ferrari n’est pas opposée à une réduction des coûts en Formule 1.

En tant que président de la marque au cheval cabré et de la FOTA en 2009, Luca di Montezemolo était le porte-parole des constructeurs face à Max Mosley, ancien président de la FIA, dans la lutte politique sur le futur de la Formule 1 qui a eu lieu il y a quelques mois.

Bien qu’étant un fervent opposant à l’introduction d’un budget plafonné et qu’il était prêt à retirer Ferrari du monde de la Formule 1, l'Italien a récemment précisé qu’il n’était pas contre l’introduction d’autres mesures pour réduire les coûts en Formule 1.

Il est cependant contre certaines mesures actuellement en vigueur comme, par exemple, l’interdiction des essais et le gel du développement des moteurs qui, selon ses propos tenus dans le magazine allemand Auto Motor und Sport, "s’opposent à l’esprit de la Formule 1".

Au lieu d’instaurer un budget plafonné, Luca di Montezemolo estime qu’il "devrait y avoir une limite sur le nombre de personnes et sur le nombre d’heures de travail, car dans ce domaine, chacun peut faire ce qu’il veut."

Après une seule saison d’exploitation, la FOTA a volontairement interdit l’utilisation du système KERS en 2010, mais le président de Ferrari précise que son équipe n’est pas opposée à cette technologie.

"Nous devons aussi réfléchir à la consommation de carburant, aux émissions de CO2 et à la valorisation énergétique. Le KERS était une bonne idée, mais son utilisation a été mauvaise."

"Je suis pour une Formule 1 avec un nouveau moteur à partir de 2012, mais avec le KERS comme composant intégré dans la monoplace, qu’il soit obligatoire et non optionnel."

Luca di Montezemolo sera remplacé à la tête de la FOTA par Martin Whitmarsh, team principal de McLaren Mercedes, en 2010.