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Domenicali donne tout pour Ferrari

L'Italien Stefano Domenicali, directeur sportif de Ferrari depuis 2008, répond aux questions de l'agence EFE, dans le paddock du circuit de Montréal

L'Italien Stefano Domenicali, directeur sportif de Ferrari depuis 2008, répond aux questions de l'agence EFE, dans le paddock du circuit de Montréal. Il s'exprime sur l'état d'esprit de l'équipe et de son leader, Alonso, de la chance en F1 et des améliorations de la F2012.

Etre responsable d'une équipe sportive comme Ferrari implique une pression énorme. Comment gérez-vous cela ?

{Cela fait 21 ans que je suis chez Ferrari. Tout ce que vous avez à apprendre, en dehors de la notion de se sentir fier de faire partie de ce groupe familial, c'est à avoir un moyen d'auto-protection pour protéger votre santé avec la pression, sinon, vous ne pouvez pas réussir.
 
Je suis totalement dédié à mon travail. Je n'ai pas d'intérêts privés. Ainsi, à la fin de la journée, quand vous vous regardez dans le miroir avant de vous coucher, vous vous demandez si vous avez tout donné. Et si la réponse est oui, vous ne pouvez pas demander plus. C'est impossible. C'est ce que nous faisons, le reste de l'équipe et moi.}

Quel est votre niveau d'anxiété pour reconquérir le titre des pilotes pour Ferrari?

L'angoisse n'est pas le mot juste. Mais clairement, je me souviens de ce soir en 2010, lorsque nous avons perdu le championnat des pilotes pour presque rien [Alonso a manqué le titre lors de la dernière course à Abu Dhabi]. 

Je pense que le temps de lutter pour le championnat est pour bientôt. Le destin est entre nos mains et ce pourrait être cette année si nous sommes capables de donner à Fernando la voiture qu'il mérite. Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre de bons résultats dans l'avenir.

C'est arrivé en 2010, également, Felipe Massa a perdant le titre pour un point. C'est un sentiment frustrant ?

Bien sûr, c'est très décevant, mais ça fait parti du sport. Dans les moments difficiles, vous devez trouver les ressources nécessaires pour envisager l'avenir. Non seulement dans le sport, mais aussi dans la vie en elle-même. Vous devez transformer les expériences négatives en quelque chose de positif.

Pensez-vous en avoir fini avec toutes ces situations défavorables?

Oui, bien sûr. Mais dans la vie aussi il faut avoir de la chance. Il est difficile d'expliquer comment Felipe a perdu le titre en 2008. Il a eu de la malchance.

Le titre s'est envolé dans le dernier virage. C'était une question de stratégie, pas de technique. Souvent, la chance fait la différence. Mais ce que vous avez à faire est de vous battre et continuer à travailler. Ensuite viennent les récompenses.

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