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Domenicali ne se sent pas comme l'unique responsable

Alors que la Scuderia Ferrari court après un titre mondial depuis 2007 chez les pilotes, année du sacre de Kimi Räikkönen, et 2008 chez les constructeurs, cette saison 2013 va de nouveau lui échapper

Alors que la Scuderia Ferrari court après un titre mondial depuis 2007 chez les pilotes, année du sacre de Kimi Räikkönen, et 2008 chez les constructeurs, cette saison 2013 va de nouveau lui échapper. Face à la domination outrageuse de Red Bull Racing, l'écurie italienne n'aura pas pu faire grand-chose.

Confirmé dans ses fonctions

par Luca di Montezemolo il y a quelques semaines, Stefano Domenicali ne se sent pas menacé, estimant que s'il était remplacé cela n'améliorerait pas les choses. Le team principal de Ferrari assure que les raisons des échecs récents sont ailleurs.

"On ne pourrait pas remplacer Domenicali et gagner demain", insiste-t-il dans les colonnes du journal espagnol AS. "C'est sûr, mon patron pourrait le faire, et s'il le fait, je serais toujours reconnaissant envers Ferrari. Mais en Italie il y a un dicton : 'Quand vous quittez la route que vous connaissez, l'autre peut être pire'. Le problème n'est pas Domenicali. Domenicali est le premier à venir travailler le matin et le dernier à partir. Si nous avions gagné en 2012, Domenicali serait un phénomène, il aurait bien fait son travail."

Depuis l'arrivée de Fernando Alonso en 2010, la Scuderia s'est pratiquement toujours battue pour le titre mondial jusqu'à la fin de la saison mais a toujours échoué. Après quatre saisons, la patience du pilote espagnol semble mise à mal, alors qu'il fera équipe avec Kimi Räikkönen la saison prochaine. Mais pour Domenicali, les raisons sont avant tout techniques et il en voit deux.

"Au début de la saison nous avions une voiture compétitive en qualifications et très bonne en rythme de course. Le problème c'est que nous ne pouvions pas améliorer la voiture régulièrement, car malheureusement dans certains cas nous avons apporté des développements qui ont fait régresser la voiture au lieu de l'améliorer", reconnait l'Italien.

Ferrari a une fois encore connu de nombreux problèmes en soufflerie, bien qu'elle ait utilisé celle des installations Toyota à Cologne en attendant les travaux de rénovation sur le tunnel de Maranello. L'autre point noir aux yeux du team principal reste la modification des pneus Pirelli en cours de saison : "Je ne parle pas du fait de savoir si c'était bien ou pas [de les changer], mais en changeant le type de pneus nous n'avons pas été capables de l'exploiter de la meilleure façon."

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