Ferrari exclut catégoriquement de s’implanter en Angleterre
Après l’échec retentissant de l’entrée dans la nouvelle ère du V6 turbo, la Scuderia a subi une véritable révolution en 2014 avec les départs de Montezemolo, Domenicali, Alonso, Fry ou encore Tombazis et les arrivées de Marchionne, Mattiacci puis Arrivabene ainsi que du quadruple Champion du Monde Sebastien Vettel, rejoint entre autres par Jean-Eric Vergne récemment
Après l’échec retentissant de l’entrée dans la nouvelle ère du V6 turbo, la Scuderia a subi une véritable révolution en 2014 avec les départs de Montezemolo, Domenicali, Alonso, Fry ou encore Tombazis et les arrivées de Marchionne, Mattiacci puis Arrivabene ainsi que du quadruple Champion du Monde Sebastien Vettel, rejoint entre autres par Jean-Eric Vergne récemment.
Il y a quelques jours, le nouveau président Sergio Marchionne admettait que la saison 2015 ne serait probablement pas simple à vivre mais que Ferrari devrait progresser tout au long de l’année, en bénéficiant du dégel moteur accordé à tous.
L’Angleterre, une rumeur qui ne date pas d’hier
La situation actuelle fait naturellement songer à d’autres périodes sombres de l’écurie, comme à la fin des années 1980. Ferrari avait alors mis les petits plats dans les grands pour attirer le célèbre ingénieur John Barnard, qui avait fait les beaux jours de McLaren et du fameux "Project Four". Barnard avait alors reçu l’autorisation de créer une base en Angleterre si nécessaire, lui qui ne désirait pas vivre en Italie.
Plus récemment, la Scuderia a tenté de recruter l’un des meilleurs aérodynamiciens de l’histoire de la discipline en la personne d’Adrian Newey, titré à de multiples reprises avec Williams, McLaren et enfin Red Bull Racing. La perspective de voir Ferrari s’implanter en Grande-Bretagne était alors réapparue dans les médias, qui imaginaient la firme italienne bénéficier d’une présence dans la "Motorsport Valley", au sein de laquelle huit des onze équipes inscrites au Championnat du monde 2014 sont - ou étaient - basées.
"Ferrari est l’Italie"
Cependant, Marchionne a exclu cette possibilité en tenant une position très ferme à ce sujet : "Une Ferrari doit être construite en Italie. Ferrari est l’Italie. Développer la voiture ailleurs serait un blasphème." Des propos qui ne laissent guère de place aux spéculations, à l’heure où l’italianisation de l’équipe de F1 est à nouveau mise en avant pour tenter d’expliquer les récentes contre-performances.
Mais comme il le martèle depuis des semaines, Sergio Marchionne compte bien redresser la Scuderia après avoir déjà relancé Fiat Chrysler sur le marché de l'automobile auparavant. Le nouveau président de Ferrari est persuadé que désormais, chaque personne est à la bonne place au sein de l’entreprise et que tout peut maintenant être mis en œuvre pour renouer au plus vite avec une couronne mondiale qui échappe aux hommes de Maranello depuis 2008.
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