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Ferrari ne s'attend pas à un miracle dans l'immédiat

Hors du coup en ce qui concerne la lutte pour la victoire lors des trois premiers Grands Prix de la saison, la Scuderia Ferrari ne s'attend pas à être en mesure de redresser la barre rapidement

Hors du coup en ce qui concerne la lutte pour la victoire lors des trois premiers Grands Prix de la saison, la Scuderia Ferrari ne s'attend pas à être en mesure de redresser la barre rapidement.

Si Luca di Montezemolo a tapé du poing sur la table, le mal semble profond pour l'équipe italienne qui se dit à court d'idées dans l'immédiat pour faire de la 150° Italia une machine qui gagne.

A Maranello, les ingénieurs s'activent pour trouver des solutions, notamment en soufflerie. Mais il faudra visiblement plus de temps que prévu pour venir concurrencer Red Bull Racing et McLaren Mercedes à la régulière, de l'aveu même de Stefano Domenicali. Ce dernier reconnaît que l'équipe va devoir être capable de créer le lien nécessaire entre les essais en soufflerie et les résultats concrets sur la piste.

"C'est la chose la plus importante, bien sûr. Si on regarde en arrière, c'est là que nous devons travailler dur. Les performances de la voiture ne sont pas encore là, même si la course est différente des qualifications. Je suis quelqu'un de pragmatique, et je m'attends à ce que les ingénieurs et tout le monde poussent fort à l'usine. Mais je sais que ce n'est pas du travail pour le court terme," a confié Domenicali à Autosport.

"Nous devons réagir et je suis certain que les gens chez eux veulent voir ça, c'est ce que nous voulons tous faire. Je ne m'attends pas à un miracle en Turquie car je pense que ça va prendre plus de temps. Mais c'est la bonne approche pour faire en sorte de combler l'écart qui n'est assurément pas acceptable pour nous en qualifications."

A Shanghai, Felipe Massa a un temps paru en mesure d'obtenir un très bon résultat lorsqu'il luttait pour le podium. Mais tout s'est effondré dans le dernier relais pour le Brésilien, en délicatesse avec ses pneus durs.

"Bien sûr, la déception du résultat est présente, nous ne pouvons pas dire le contraire, mais nous avons besoin d'analyser la course. Je sais qu'il y a débat, sur le fait de faire deux arrêts ou trois. Si l'on regarde l'écart dont nous souffrons par rapport aux six premiers, ils sont si proches qu'une toute petite chose peut changer l'issue de la course," a expliqué Domenicali.

"Dans le cas de Fernando [Alonso], il a eu le malheur d'attaquer Michael [Schumacher] pendant un grand nombre de tours, ce qui a détruit ses pneus et il a ensuite dû gérer à la fin. Avec Felipe, les deux premiers relais étaient très bons avec le même rythme que les voitures de devant, et il s'est rapproché à moins d'une seconde de Vettel. Mais dans la dernière partie avec les pneus durs, ils ont baissé en performance bien plus que ce que nous attendions."

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