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Ferrari, révolution de palais à Maranello (1/2)

À l'aube d'une saison 2015 qui s'annonce être celle du renouveau pour Ferrari, ToileF1 fait le point sur la situation à Maranello où départs, licenciements, arrivées et promotions internes se sont succédé ces dix derniers mois

À l'aube d'une saison 2015 qui s'annonce être celle du renouveau pour Ferrari, ToileF1 fait le point sur la situation à Maranello où départs, licenciements, arrivées et promotions internes se sont succédé ces dix derniers mois.

La Scuderia n'avait jamais connu pareil bouleversement dans un laps de temps aussi court. Du Président aux ingénieurs, en passant par les pilotes, l'organigramme de l'équipe de F1 la plus célèbre du plateau a largement été chamboulé. 13 départs ou licenciements, 11 arrivées ou promotions : le terme "révolution" n'est pas galvaudé.

Les départs et licenciements

Luca di Montezemolo : devenu Président de Ferrari en 1991, trois ans après le décès d'Enzo Ferrari, le patron emblématique de la Scuderia avait annoncé son départ le 10 septembre dernier, assumant ainsi le manque cruel de résultats de son écurie. Il est aujourd'hui PDG du groupe Alitalia.

Stefano Domenicali : Directeur Sportif adjoint de Jean Todt dès 2002, l'Italien prend la succession de l'actuel Président de la FIA en janvier 2008. Il fut le premier à faire les frais des piètres performances de Ferrari en rendant sa démission au mois d'avril 2014. Il travaille aujourd'hui pour Audi.

Marco Mattiacci : le remplaçant de Domenicali, venu en droite ligne de Ferrari Amérique du Nord, aura fait long feu. Sept mois à la tête de la Scuderia, et puis s'en va. Trop éloigné du microcosme de la F1, Mattiacci n'a eu le temps que d'assister alors qu'il devait diriger.

Fernando Alonso : on ne saura jamais si Ferrari ne voulait plus de lui ou s'il ne voulait plus de Ferrari. Les deux versions sont probablement vraies. Accueilli à Maranello comme une véritable star fin 2009, le pilote espagnol s'est lassé à force de ne pas gagner et le projet McLaren Honda a dès lors pu le séduire.

Pedro de la Rosa : longtemps pilote d'essais McLaren, le compatriote d'Alonso l'avait rejoint dans le même rôle chez Ferrari en 2013. Son contrat n'a pas été reconduit. Son nom circule du côté de Mercedes.

Pat Fry : il fut Assistant Directeur Technique d'Aldo Costa en 2010 après avoir quitté McLaren, puis brièvement Responsable de l'ingénierie course en 2011 avant de devenir enfin Directeur Technique châssis la même année. En première ligne à l'heure de sanctionner les responsables des mauvais résultats, il fut écarté en août 2014.

Luca Marmorini : même position, même sanction. Responsable moteur et électronique depuis 2009, il fut écarté en juillet dernier. Il travaille aujourd'hui chez Renault.

Nicholas Tombazis : passé chez Benetton puis McLaren, l'ingénieur grec fut Chef de projet chez Ferrari de mars 2006 à décembre 2014.

Neil Martin : assistant de Pat Fry, nommé Responsable des opérations et de la stratégie en janvier 2011, il fut également écarté en décembre dernier.

Hirohide Hamashima : ancien Directeur Technique chez Bridgestone, il fut nommé Responsable de la performance pneumatique en 2012. La sanction est encore la même : il fut écarté en décembre 2014.

Andrea Stella : placé aux côtés de Jean Todt à son arrivée chez Ferrari, Stella a assisté Michael Schumacher puis Kimi Räikkönen avant d'être l'ingénieur d'exploitation d'Alonso de 2010 à 2014. À la demande du pilote, il a suivi Alonso chez McLaren Honda.

Antonio Spagnolo : il fut l'ingénieur de Kimi Räikkönen l'an dernier, après les départs de Felipe Massa et Rob Smedley. Spagnolo ne travaille plus avec l'équipe mais serait toujours présent à Maranello, selon les dernières informations communiquées.

David Loyd : ingénieur de l'équipe d'essais Ferrari depuis 2003, il fut ensuite nommé Responsable des opérations en piste en 2007 avant d'assister Spagnolo aux côtés de Räikkönen dans le courant de la saison 2014. Il fut écarté en décembre dernier.

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