Fiat-Chrysler dément les rumeurs de déménagement fiscal de Ferrari
Ces derniers jours, des articles passés dans la presse économique ont engendré un petit tremblement de terre en Italie : on y annonçait en effet le départ du siège de Ferrari SpA au Royaume-Uni, et plus précisément, à Londres!L'idée selon laquelle la firme italienne envisageait sérieusement un déménagement fiscal d'Italie pour bénéficier d'un environnement plus adapté au business au sein de la City n'est pas vide de sens, mais cela vient d'être fermement démenti par le groupe Fiat-Chrysler, propriétaire de Ferrari
Ces derniers jours, des articles passés dans la presse économique ont engendré un petit tremblement de terre en Italie : on y annonçait en effet le départ du siège de Ferrari SpA au Royaume-Uni, et plus précisément, à Londres!
L'idée selon laquelle la firme italienne envisageait sérieusement un déménagement fiscal d'Italie pour bénéficier d'un environnement plus adapté au business au sein de la City n'est pas vide de sens, mais cela vient d'être fermement démenti par le groupe Fiat-Chrysler, propriétaire de Ferrari.
"Ces rumeurs n'ont pas de fondement; il n'y a aucune intention de changer la résidence fiscale de Ferrari SpA en dehors de l'Italie, pas plus qu'il n'y a de projet de délocaliser ses opérations italiennes, qui continueront à être assujetties à la juridiction fiscale italienne", a communiqué un porte-parole à l'agence Reuters.
L'idée du déménagement londonien de Ferrari se base sur deux arguments. Le premier est que la compagnie bénéficierait d'une proximité géographique commode de sa communauté d'investisseurs si elle venait à être listée sur le marché boursier européen, alors que Fiat-Chrysler prépare l'introduction en bourse. Mais une entrée sur le marché européen n'est qu'une "possibilité" assure Ferrari, qui regarde également du côté des marchés américain et asiatique; le premier nommé ayant la préférence du groupe.
En plus de favoriser les investisseurs, un déménagement vers la City aurait permis à Ferrari d'éviter d'oppressantes taxes propres à l'Italie, où l'impôt de la société avoisine les 31.4%. En Grande-Bretagne, le tarif passerait à seulement 20%, et de nombreux montages avantageux demeurent possibles pour sauver quelques dizaines de millions.
Le déni catégorique de Fiat Chrysler devrait cependant mettre fin pour de bon à ces rumeurs, même si cette supposition ne manquait pas de sens stratégiquement parlant.
Avec Autoblog France
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