Grosjean - Räikkönen souffre avec les pneus 2014
Romain Grosjean, qui a fait équipe avec Kimi Räikkönen chez Lotus en 2012 et 2013, n’est pas totalement surpris de voir le Finlandais à la peine au cours de cette année fortement conditionnée par les grands changements de règlementation technique
Romain Grosjean, qui a fait équipe avec Kimi Räikkönen chez Lotus en 2012 et 2013, n’est pas totalement surpris de voir le Finlandais à la peine au cours de cette année fortement conditionnée par les grands changements de règlementation technique.
Pour le Franco-Suisse, l’un des problèmes d’Iceman pourrait concerner sa gestion de la nouvelle génération de gommes Pirelli, structurellement plus rigide pour composer avec les nouvelles demandes de couple à l’arrière.
Une nouvelle donne technique
Parfois accusé d’avoir fait un choix de composés conservateur cette année, le manufacturier italien rappelle régulièrement qu’il a fallu concevoir des gommes capables de suivre un intense rythme de développement, au cours d’une saison lors de laquelle certains teams auront trouvé à terme près de 4 secondes au tour.
Pirelli avait par ailleurs été fortement critiqué l’an dernier en raison de niveaux de dégradation parfois rapides, et de déflagrations subites à Silverstone. Cette année, avec l’arrivée de nouvelles motorisations et sans voiture aux normes 2014 pour mener son développement en intersaison, le fournisseur unique a préféré jouer la sécurité et laisser les motoristes bénéficier de la tribune publique, ce qui altère le feeling ce certains pilotes et de Räikkönen en particulier.
Räikkönen souffre cette année et court encore après un premier podium depuis son retour en Rouge. Mais au-delà du niveau intrinsèque de sa monoplace, le Champion du Monde 2007 affiche actuellement la comparaison la moins flatteuse du plateau face à son équipier, contre qui il s’est incliné lors des 11 premiers GP de la saison.
« Je sais ce qu’il n’aime pas et je pense que les pneus de cette année ne lui conviennent pas très bien », estime ainsi Grosjean. « Il a besoin d’un bon train avant et ces pneus ne lui donnent pas ce feeling. C’est difficile à expliquer, mais ce sont juste des changements qui changent un peu votre confiance », explique celui qui rencontre lui-même une instabilité chronique au freinage avec sa Lotus E22.
Des stats difficiles
Les difficultés rencontrées par Kimi Räikkönen sont d'autant plus frappantes qu'elles interviennent au sein de l'une des équipes les plus observées du plateau. Le duel tant attendu entre les deux Champions de la Scuderia n'a pour l'heure pas lieu, et Fernando Alonso dispose de la plus large domination du plateau sur son équipier à tous les niveaux.
En plus d'avoir bouclé les 11 premiers GP devant son équipier, le pilote espagnol s'est mieux qualifié 9 fois sur 11, et a par conséquent passé plus de 85% des tours en piste devant Räikkönen depuis Melbourne. A lui seul, Alonso -auteur de deux podiums et 11 arrivées dans les points- a signé 81% des points de Ferrari cette année.
Une note d'espoir est apparue en Hongrie, avec une sixième place pour Räikkönen - son meilleur résultat de la saison-. Reste qu'Alonso s'est classé en-dessous de la P7 en une unique occasion cette année...
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