Jeu de chaises musicales entre Alonso et Räikkönen?

L’attribution officielle des volants Ferrari est maintenant imminente, et l’invité de dernière minute de la « Silly Season » est de nouveau Kimi Räikkönen, après avoir déjà été sérieusement dans le viseur de Red Bull Racing. Le Finlandais serait sur le point de prendre sa décision définitive dans les 48 heures. Au choix : passer chez Ferrari avec Alonso en 2014, ou rester chez Lotus, à qui de grosses garanties ont été demandées en vue de la saison prochaine.

Si pour l’heure l’équipe d’Enstone n’a semble-t-il pas encore offert toutes les conditions nécessaires financières et techniques à l’apposition d’une signature sur un contrat Lotus, Räikkönen se donnerait deux jours pour évaluer laquelle des offres entre son team de deux ans et celui avec lequel il récolta son unique titre mondial serait la meilleure. Selon certaines sources proches du Finlandais, le deal Ferrari serait fait, selon d’autres, la décision n’est pas prise. Le brouillard ne tardera pas à se dissiper.

Le grand vainqueur d’un mouvement de Räikkönen chez Ferrari pourrait être par extension l’Allemand Nico Hülkenberg, porté en haute estime par Eric Boullier, et dans le radar de l’équipe selon le propre aveu du directeur d’équipe Français.

"Kimi est désormais dans une position où il est chassé par presque tout le paddock, et il va décider. Il sait ce qu’il a avec nous, mais ne sait pas ce qu’il va obtenir s’il change d’équipe."

Les discussions de Ferrari avec Kimi Räikkönen vont jusqu’à lever des doutes sur la possibilité de voir Fernando Alonso au sein de la Scuderia l’an prochain, en dépit d’un contrat liant les deux parties. Boullier a déjà annoncé publiquement que si l’Espagnol "frappait à la porte, je répondrais", tout en ajoutant espérer disposer des finances pour pouvoir s’acquitter les services de celui qui connaît comme sa poche l’équipe après ses passages successifs chez Renault.