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L'avenir de Domenicali chez Ferrari n'est pas menacé

A la recherche d'une courronne mondiale depuis 2007 chez les pilotes, et 2008 chez les constructeurs, la Scuderia Ferrai aura bien du mal à combler ce vide cette saison

A la recherche d'une courronne mondiale depuis 2007 chez les pilotes, et 2008 chez les constructeurs, la Scuderia Ferrai aura bien du mal à combler ce vide cette saison. Mais du côté de Maranello, c'est l'avenir qui se construit avec le retour de Kimi Räikkönen dans l'équipe pour 2014, et le recrutement de plusieurs ingénieurs de renom, débauchés notamment chez Lotus.

En 2010 et 2012, Fernando Alonso a échoué dans sa quête du titre mondial, à chaque fois lors du dernier Grand Prix. Pour Luca di Montezemolo, président de Ferrari, il est cependant hors de question d'en tenir rigueur à Stefano Domenicali, qui dirige la Scuderia depuis six ans.

Lorsque la presse italienne interroge Montezemolo sur le fait qu'il puisse envisager un jour de se séparer de son team principal, la réponse est donc plutôt claire : "Jamais, il ne sera pas écarté."

"Il était le premier à défendre le choix de Kimi [Räikkönen]", explique Montezemolo dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. "Il a très bien travaillé, préparant le futur, et désormais j'attends de voir les résultats. Mais, au cours des trois dernières années, nous avons perdu deux titres mondiaux lors de la dernière course et ce n'était pas sa faute."

Pour l'Italien, les difficultés de Ferrari viennent davantage d'un manque d'anticipation et d'un retard accumulé ces dernières années. Pour réussir, il compte sur un recrutement intelligent et important, notamment dans le secteur aérodynamique.

"Le vide depuis l'ère Schumacher a été causé par des retards dans les secteurs de la simulation et de l'aérodynamique", reconnaît Montezemolo. "Cependant, lors de ces trois années, Ferrari a toujours été à la lutte pour le titre. Je compte beaucoup sur James Allison. Avec lui, arrive le chef aérodynamique de Lotus [Dirk de Beer] et d'autres nouvelles têtes. Au final, nous allons avoir la créativité dont nous manquions. Allison connait l'équipe et les hommes, et il parle italien. Les autres le voulaient, mais il a préféré venir chez nous, et son arrivée va également apporter du changement dans les méthodes de travail dans plusieurs domaines. Pat Fry va se concentrer sur l'amélioration de nos opérations en piste, notre méthodologie et le simulateur."

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