Le triste bilan de Felipe Massa sous l'ère Alonso (2/2)

Cette année encore, l’apport mathématique manquant de Massa se fait durement sentir, alors que la concurrence est féroce du côté de Red Bull, Mercedes et Lotus.

Depuis son arrivée chez Ferrari, Fernando Alonso n’a pas connu une saison sans victoire : cinq en 2010, une en 2011, trois en 2012 et deux à ce jour en 2013. Au total, 11 succès ; 11 de plus que Massa durant la même ère. Les deux hommes ont respectivement inscrit 910 et 441 points lors de leur temps passé ensemble dans l’équipe.

Même constat malheureux lorsqu’il s’agit d’opérer des statistiques de nombre d’arrivées sur le podium : en 67 collaborations avec Ferrari à ce jour, Fernando Alonso a ajouté 38 trophées à ses étagères (56,7% d’arrivées sur le podium), ne bouclant jamais une saison avec moins de 10 coupes. Massa, de son côté, n’en a péniblement collecté que 8 (12%) en autant de temps…

Les rares résultats du Brésilien sont désormais vendus avec encore plus de savoir-faire que des téléphones Apple par le principal intéressé et son fidèle directeur d’équipe. Des assurances de résurrection, de renouveau trouvé, de confiance toujours placée au beau fixe. Au point de faire abstraction du fait que ces bribes de performances sont finalement aussi rares que les fois où Alonso ne marque pas de points au championnat.

Arrivant une nouvelle fois au terme de sa prolongation à la fin de la saison, Felipe Massa n’est étrangement pas au cœur des rumeurs de transferts de façon aussi virulente que l’an dernier à la même date. Pourtant, le siège du Brésilien est bel et bien en danger, pour celui qui n’a connu que Sauber comme autre équipe en Formule 1. Car protéger le statut d’Alonso chez Ferrari peut être fait avec un bilan comptable plein plus glorieux, même avec un contrat de pilote N°2.

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