Quand Briatore comparait Fernando Alonso à Lionel Messi
Au mois de mars 2012, alors que débutait une nouvelle saison s’annonçant difficile pour Ferrari face à Red Bull Racing, Flavio Briatore, manager de Fernando Alonso, ne laissait pas réellement de doute planer sur ce qu’il pensait être le maillon manquant pour permettre à l’Espagnol de renouer avec la couronne mondiale
Au mois de mars 2012, alors que débutait une nouvelle saison s’annonçant difficile pour Ferrari face à Red Bull Racing, Flavio Briatore, manager de Fernando Alonso, ne laissait pas réellement de doute planer sur ce qu’il pensait être le maillon manquant pour permettre à l’Espagnol de renouer avec la couronne mondiale.
Dédouanant son pilote dont les efforts pour porter le team à bout de bras furent effectivement prouvés par une lutte menée jusque dans la dernière épreuve du championnat, à Sao Paolo, Briatore plaçait déjà Ferrari sous pression, en utilisant une imagerie issue du football que tout le monde peut aisément comprendre.
“L’année dernière, le Championnat était terminé après la première course, et ce sera pareil cette année ; McLaren est à deux dixièmes de Red Bull et Mercedes à trois, et Ferrari et Lotus à quatre à sept. Deux dixièmes, c’est comme si vous preniez 2-0 en football. En F1, Lionel Messi, c’est Fernando Alonso ; mais si sa voiture n’est pas compétitive il ne peut rien faire”.
La saison 2012 fut au final ténue entre Vettel et Alonso, en dépit du fait que l’Espagnol ne bénéficiait pas d’une auto capable de se battre pour la pole position le samedi (il n’y parvint qu’à deux reprises), contraignant le Double Champion du Monde à des courses d’attaque devenues sa signature chez Ferrari. 2013 fut une saison encore plus compliquée pour Alonso, et 2014 a débuté avec un retard supérieur à une seconde au tour avec Mercedes, et l'homme de Maranello pourrait bien revenir sans victoire au terme de la saison, pour la première fois depuis son arrivée chez les Rouges.
Au point de sérieusement blaser Briatore, qui lâchait déjà en 2012 de nombreuses généralités sur le sport dans sa globalité.
“Du spectacle, il n’y en a que quand il pleut”, jugeait ainsi l’Italien. “Si l’on prenait des GP2 et que l’on mettait six champions du monde au volant cela serait plus attractif. Aujourd’hui, les voitures sont fabriquées sur la base des informations recueillies en soufflerie, les ingénieurs ne vont même plus au circuit, les équipes dépensent 200 millions d’euros pour répliquer les circuits”.
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