Räikkönen/Ferrari en 2014 - Un scénario crédible (2/2)
Contrairement à ce que beaucoup pensent, Räikkönen n’a pas de raisons d’être rancunier vis-à-vis de Ferrari
Contrairement à ce que beaucoup pensent, Räikkönen n’a pas de raisons d’être rancunier vis-à-vis de Ferrari.
Les quelques malentendus entre Ferrari et le pilote sont plus de l’ordre personnel entre individualités de l’organigramme, comme cela peut arriver partout. Son départ fut signé d’un commun accord, alors que la motivation du Finlandais, ainsi que sa capacité à se concentrer sur la manière d’être un pilote physiquement au top, était émoussée.
Après des résultats décevants pour les deux parties et des envies de voir ailleurs exprimées clairement par Iceman, Ferrari rachetait sa dernière année de contrat pour une somme qui avoisinerait les 24 millions d’euro. Pas de quoi faire la tête quand on a soi-même de plus en plus de mal à garder discrètes ce que certains pensaient être plus que des escapades alcoolisées en marge des courses, et que l’on ne se sent plus à sa place.
Le chapitre qui pourrait s’ouvrir au cœur de ces rumeurs est donc celui de discussions finalement plus plausibles que celles avec Red Bull. Des détails émergent ce weekend, indiquant même un montant initial de 11 millions par saison de salaire, plus des primes de résultats et un financement de Ferrari de l’équipe de motocross chère au cœur de Räikkönen. De son côté, Räikkönen, absent du paddock lors de la journée du jeudi en Belgique, est apparu professionnel mais plus ferme que jamais dans ses déclarations concernant Lotus ce weekend : “Ils connaissent les raisons pour lesquelles ça n’avance pas actuellement. Jusqu’à ce qu’ils règlent ces choses, nous ne pouvons pas parler de l’an prochain. C’est aussi simple que ça. Ils connaissent les raisons exactes”. Parmi ces raisons, certains pensent que les retards possibles de paiement des émoluments du Finlandais par Lotus pourraient venir conforter le sentiment que l’équipe n’a pas les mêmes moyens de développer la future E22 sur l’ensemble de la saison. Si d’autres pilotes tels que Paul di Resta ou Jules Bianchi semblent apparaitre ponctuellement sur le radar Ferrari, les deux jeunes pilotes ne disposent pas encore d’un profil pouvant justifier la mise à l’écart ferme de Felipe Massa. L’intérêt de la Scuderia pourrait plutôt résider dans le fait de laisser Jules Bianchi piloter pour une autre équipe motorisée par Ferrari (Sauber ?) l’an prochain afin de lui permettre de parfaire son expérience avant un possible grand saut en rouge.
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