Räikkönen/Ferrari en 2014 - Un scénario crédible (1/2)
Si les spéculations semblent énormes quand on pense au contexte dans lequel Kimi Räikkönen a quitté la Scuderia Ferrari pour faire place à Fernando Alonso à la fin de la saison 2009, le fait est que Ferrari s’intéresserait bien de près au recrutement du Finlandais pour l’an prochain
Si les spéculations semblent énormes quand on pense au contexte dans lequel Kimi Räikkönen a quitté la Scuderia Ferrari pour faire place à Fernando Alonso à la fin de la saison 2009, le fait est que Ferrari s’intéresserait bien de près au recrutement du Finlandais pour l’an prochain. Selon certains insiders du paddock, le contrat serait même signé.
Le premier contact entre Räikkönen et Ferrari cette année serait intervenu alors même que Räikkönen était en discussions ténues avec Red Bull Racing au sujet du volant désormais acquis par Daniel Ricciardo. La Scuderia aurait alors selon ces mêmes personnes été celle à faire le premier pas en direction du Finlandais, par pure précaution de la part de la direction de l’équipe, qui avait écho de possibles contacts entre le management de Fernando Alonso et Red Bull au sujet de ce même volant. Soucieuse de s’assurer la présence d’un N°1 au sein du team quel que soit le scénario, Domenicali aurait ainsi demandé des précisions à Räikkönen concernant sa situation et son degré d’ouverture à une collaboration en rouge. Fin de l’acte 1.
Mais ce n’est finalement pas pour remplacer Fernando Alonso que Räikkönen est désormais au cœur des discussions. Ferrari, qui attend bien plus de la part du pilote occupant sa seconde monoplace, perd patience avec un Felipe Massa ne justifiant plus une confiance éternellement renouvelée, et n’offrant au final qu’un confort de N°1 absolu à Alonso. Un N°2 n’est un N°2 que lorsqu’il apporte son lot de points pour le championnat constructeurs, titre après lequel court la Scuderia depuis maintenant 2008. Officiellement, Felipe Massa n’est pas le pilote N°2 de l’équipe. Ferrari n’a pas besoin de stipuler cette précision qui apparaissait sur le contrat de Rubens Barrichello durant l’ère Schumacher. Alonso fait le travail pour se porter devant et très rares sont les occasions lors desquelles l’Espagnol se fait chahuter dans sa demeure. L’harmonie d’un team tient à peu de choses. Fernando Alonso n’a pas connu par le passé l’expérience la plus glorieuse, associé chez McLaren à un Lewis Hamilton mettant en péril un statut qu’il estimait acquis. Mais l’entrée en jeu de Räikkönen est différente, Alonso disposant toujours de l’influence nécessaire chez Ferrari pour valider ou non un choix de pilote. Complètement désintéressé par la politique et les trames extra-sportives de la F1, Räikkönen ne souhaite que piloter une monoplace aussi rapide que possible, du début à la fin d’une saison, dans un contexte financier et technique stable. Aussi grand soit le pas accompli par Lotus ces deux dernières saisons, Iceman s’autorise à penser que l’herbe peut être plus verte ailleurs, en dépit d’une liberté de mouvement personnelle réelle chez Lotus. Ferrari n’a pas à craindre une mise en péril du statut de Fernando Alonso, en ce sens que la stimulation provoquée par la présence d’un pilote qui n’essaiera pas de rallier vers lui tout un côté du garage ne pourra que pousser Alonso à continuer à s’imposer naturellement. Lire la seconde partie
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