Räikkönen : "Ma situation s'améliore"

Alors que son début de Grand Prix de Hongrie ne laissait rien présager de bon, Kimi Räikkönen a finalement profité des problèmes rencontrés par Lewis Hamilton et Felipe Massa pour combler une partie de son retard au championnat du monde.

Le finlandais occupe désormais la seconde place du classement pilotes, à cinq points de Hamilton, mais il espère que les prochaines courses lui permettront de reprendre l'avantage et de décrocher un second titre mondial au soir du Grand Prix du Brésil.

"Cette saison montre qu'il ne faut jamais renoncer. Il y a des courses où les choses ne se sont pas bien passées pour nous, pour une raison ou une autre, mais j'ai été capable de marquer quelques précieux points."

"Ma situation après la Hongrie est meilleure qu'elle ne l'était avant la course. Nous n'avions rien concédé, mais nous devons décrocher de meilleurs résultats en permanence. A partir de maintenant, chaque course sera extrêmement importante et le chaque point marqué aura une grande valeur. Moins il y en a à distribuer, plus ils deviennent importants."

"Je pense que le championnat sera très serré, mais j'ai seulement besoin d'avoir un point de plus que mes adverses après la dernière course. C'est mon unique objectif, le reste n'est qu'un détail."

Par ailleurs, Räikkönen se dit pressé de découvrir le nouveau circuit de Valence, sur lequel il espère trouver ses marques dès les essais libres du vendredi.

"J'ai seulement vu ce nouveau tracé à partir d'une caméra embarquée et il semble être très rapide pour un circuit urbain. J'ai toujours aimé piloter sur de nouveaux circuits et je suis toujours très rapide pour m'y adapter, je suis vraiment impatient de courir à Valence."

"Ce sera encore plus important qu'ailleurs de rouler en continu vendredi. Les qualifications seront extrêmement importantes, même si je pense qu'il y a quelques opportunités de dépassement."

"S'il fait chaud, ça aidera Ferrari. Comme à Montréal, vous avez aussi besoin d'un peu de chance et j'espère que pour moi, ça ne se finira pas comme au Canada."