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Vettel - Prouver que Ferrari et moi-même avons fait le bon choix

Cette semaine, Sebastian Vettel a fait ses premiers pas en tant que pilote Ferrari

Cette semaine, Sebastian Vettel a fait ses premiers pas en tant que pilote Ferrari. D'abord en passant une partie de la journée dans le garage de la Scuderia à Abu Dhabi, lors des essais privés mardi dernier ; puis en prenant le volant de la F2012 samedi matin à Fiorano, au lendemain de la fin effective de son contrat avec Red Bull.

Sacré à quatre reprises entre 2010 et 2013, Vettel a battu de nombreux records en F1 avant de traverser une saison 2014 beaucoup plus délicate. En proie à des difficultés avec la Red Bull aux spécifications 2014, battu régulièrement par un coéquipier inattendu en la personne de Daniel Ricciardo, il a finalement pris la décision de relever un nouveau défi.

Relancer Ferrari vers le succès n'est pas une mince affaire. A l'heure où Maranello est en pleine restructuration, avec un nouveau patron à bord et un Fernando Alonso quittant le navire, Vettel sait qu'il n'aura pas la tâche facile. Son prédécesseur espagnol, bien que trois fois son dauphin en cinq saisons, n'a lui-même pas réussi à conquérir un titre mondial qui fuit la Scuderia depuis 2007 - chez les pilotes. Conscient du travail qui l'attend, Vettel ne promet d'ailleurs aucun miracle à court terme.

"Nous ne devons pas prétendre que nous allons concurrencer Mercedes l'année prochaine", prévient-il dans les colonnes du journal allemand Die Welt. "Je suis conscient que nous faisons face à une énorme tâche chez Ferrari, qui requiert du temps, particulièrement dans une période dans laquelle Mercedes dispose d'un énorme avantage compétitif."

Le mythe Ferrari et l'héritage de Schumacher

L'adaptation devra être rapide et le travail efficace pour séduire au plus vite les Tifosi et rassurer quant à la viabilité du nouveau projet Ferrari à terme. Vettel le sait, convaincu de son choix tout comme du risque que cela peut représenter.

"Chaque changement est un saut dans l'inconnu, et il y a donc un risque", reconnait-il. "Mais j'ai beaucoup réfléchi quant à cette décision avant de la prendre. Si je n'étais pas convaincu de pouvoir réussir, je ne l'aurais pas fait. Avant tout, je veux prouver que c'était la bonne étape à franchir, pour Ferrari et pour moi-même. Cela prendra un certain temps. Je ne m'attends pas à ce que les gens s'enflamment dès le début. Il faut travailler pour ça."

Pur produit Red Bull, une équipe avec laquelle il a grandi, Vettel a désormais coupé le cordon. A lui de marquer la nouvelle ère de Ferrari de son empreinte, comme il a pu s'en inspirer alors qu'il était enfant, fasciné par le mythe du Cheval Cabré.

"Michael Schumacher était une idole pour moi dans sa voiture rouge, quand j'étais un petit garçon…", raconte-t-il. "Ferrari est un mythe, la tentation est énorme d'aider Ferrari dans une période de transition pour atteindre de nouveau le sommet, j'espère bientôt. Je donnerai tout ce que j'ai. Ferrari est juste quelque chose de spécial. Le mythe, l'histoire, Enzo Ferrari, le parcours complet de la Scuderia Ferrari en Formule 1, cela crée un sentiment spécial pour moi."

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