Maini : La F2 "tue nos carrières" par ses avaries

Les problèmes techniques présents sur la F2 2018 ne se raréfient pas depuis le début de la saison, au grand dam des pilotes, en particulier d'Arjun Maini, qui sort d'un nouveau week-end difficile au Circuit Paul Ricard.

Arjun Maini, Trident

Arjun Maini, Trident

FIA Formula 2

Arjun Maini, Trident
Nicholas Latifi, DAMS. Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident
Alexander Albon, DAMS. And Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident, Roy Nissany, Campos Racing
Arjun Maini, Trident
Arjun Maini, Trident

B.V., Le Castellet - C'est un type de message radio que l'on n'a pas l'habitude d'entendre. Treizième de la Course Sprint de Formule 2 au Paul Ricard, Arjun Maini a éclaté en sanglots dans son tour d'honneur.

"Je vous le jure, vous ne me soutenez pas du tout !" a lâché l'Indien. "Je fais tout ce qu'il faut, à chaque putain de séance ! Tu ne peux pas me faire ça, mec ! Je n'ai aucune puissance en sortie de virage, pourquoi est-ce que personne ne me croit ? Putain ! Je ne veux plus courir dans ce championnat ! Ras le cul !"

Maini a ensuite révélé à Motorsport.com qu'il avait subi des problèmes moteur tout au long du week-end, ceux-ci étant un sujet récurrent pour tous les concurrents. Le protégé de Haas était 18e des essais libres et 17e des qualifications, avant de se classer dixième et 13e des deux courses.

"Tout le week-end, nous perdions presque 7 km/h en ligne droite, et nous avons eu un problème en essais libres", nous explique Maini. "Ils ont dit qu'il y avait un tuyau qui fondait, nous l'avons remplacé pour les qualifications et il a encore fondu. Encore une fois, je n'avais aucune vitesse de pointe par rapport à mon coéquipier ou n'importe qui d'autre."

"Ils ont dit qu'ils avaient résolu le problème, mais en Course Principale je n'avais encore une fois pas de vitesse de pointe, et maintenant il faut vérifier les données mais [en Course Sprint] je n'avais encore une fois pas de vitesse de pointe. Je crois que quelques autres ont eu le même problème que moi, tandis que certains moteurs sont vachement puissants."

"Ils disent que c'est un championnat monotype, mais ça n'en est pas un. C'est une blague, ce qui se passe dans ce championnat en ce moment."

Lorsque nous lui demandons si son commentaire radio était adressé aux organisateurs du championnat, le pilote Trident répond : "Oui. Que peut faire l'équipe ? Elle fait tout ce qu'elle peut. Je ne trouve pas les mots, parce qu'ils [les organisateurs] se baladent comme si tout allait bien, c'est une blague. Ils tuent nos carrières comme ça, ils les détruisent complètement."

De nombreux pilotes ont subi des problèmes techniques au Castellet, notamment les quatre leaders du championnat. Lando Norris et Artem Markelov se sont fait piéger par ce fameux embrayage très délicat à manier, tandis qu'Alexander Albon et George Russell ont connu des problèmes d'accélérateur.

"Tous ceux qui sont dans une bonne position ont des problèmes, et pour eux [les organisateurs], ça n'est rien. Ils jouent juste avec nos carrières. Je ne comprends pas pourquoi ils ne peuvent pas tester la voiture d'essais, c'est le cinquième meeting, comment se peut-il que les voitures aient tant de problèmes ? C'est une vraie blague. Ce week-end, le résultat me fait passer pour un véritable amateur. Ce n'est pas juste pour moi, et ce n'est pas juste pour les autres pilotes qui ont des problèmes. Nous devons nous rassembler et faire quelque chose à ce sujet, car ce n'est pas juste."

La F2 répond

Contactée par Motorsport.com, l'organisation de la Formule 2 a réagi aux commentaires de Maini en nous faisant parvenir le communiqué suivant : "Après avoir pris connaissance des commentaires d'Arjun Maini, nous comprenons qu'il se plaint d'un problème de performance moteur. Par conséquent, nous sommes relativement surpris de ne pas avoir reçu de requête pour une vérification officielle de la puissance au banc d'essai."

En effet, tous les concurrents du championnat peuvent demander à ce que leur groupe propulseur soit analysé chez Mecachrome sur le site d'Aubigny-sur-Nère, en cas de doute sur sa compétitivité.

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