L'Australie n'engendrera pas de coûts excessifs pour les teams de F2
L'organisation de la Formule 2 et de la Formule 3 a fait en sorte que la manche australienne au programme en 2023 ne soit pas un fardeau financier pour les écuries et les pilotes.
Pour la première fois de leur Histoire, la Formule 2 et la Formule 3 vont accompagner la Formule 1 au Grand Prix d'Australie. Cette décision peut paraître étonnante, du côté logistique comme dans le domaine financier, mais les organisateurs des championnats ont tout prévu pour ce meeting qui aura lieu seulement deux semaines après le passage de la F2 à Djeddah (Arabie saoudite).
"C'est le début de la saison, ça va être juste après Bahreïn (sic), alors il y a beaucoup de choses qui doivent être organisées à l'avance", explique Bruno Michel, PDG de la F2 et de la F3. "Par exemple, il faut que nous envoyions le carburant très longtemps en avance, parce qu'il met trois mois pour y aller et nous n'allons pas l'envoyer par avion. Certes, cela complique un peu les choses."
"En matière de coûts, cela ne changera rien pour les équipes parce que nous paierons le fret, car le promoteur [du Grand Prix] nous donne l'argent pour le faire. Il n'y a aucun problème. Globalement, c'est une opportunité fantastique, mais oui, cela complexifie un peu les choses. Nous aimons les défis !"
2022 marquait également un développement inédit du calendrier de Formule 2, qui a atteint 14 rendez-vous pour un total de 28 courses. Il en est de même pour la saison 2023. Là aussi, le championnat intervient pour maintenir les écuries à flot.
"Nous avons aidé les équipes", explique Bruno Michel. "Nous avons subventionné les équipes pour les courses supplémentaires que nous avons eues, et nous allons faire pareil pour l'an prochain. Notre objectif est toujours d'assurer que les pilotes – qui sont, en fin de compte, ceux qui doivent trouver le budget – ne soient pas pénalisés par le fait que nous augmentions les coûts. Même si, pour eux, c'est une opportunité fantastique de faire quatorze meetings au lieu de douze. Je pense que les calendriers enthousiasment tout le monde."
"Beaucoup de circuits aimeraient que nous venions avec la Formule 1, car quand nous venons avec la F1, nous apportons beaucoup de passion au week-end, mais nous n'allons pas faire 24 meetings, c'est complètement impossible ! En même temps, je suis très, très prudent quant à ce que nous devons faire pour assurer que les coûts n'augmentent pas trop. C'est pourquoi, avec 14 meetings à nouveau l'an prochain, nous allons aider les équipes à couvrir les coûts des courses supplémentaires que nous faisons."
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