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Le barème de Super Licence bientôt revu en faveur de la F2

Le barème de points pour la Super Licence devrait être revu dans un avenir proche et devenir encore plus favorable à la Formule 2. C'est en tout cas ce que révèle Didier Perrin, directeur technique de la F2, à Motorsport.com.

Gustav Malja, Racing Engineering

Gustav Malja, Racing Engineering

FIA Formula 2

Sean Gelael, Pertamina Arden et Louis Deletraz, Rapax
Ralph Boschung, Campos Racing
Départ : Charles Leclerc, PREMA Powerteam en tête
Gustav Malja, Racing Engineering
Accrochage entre Nyck De Vries, Racing Engineering et Artem Markelov, RUSSIAN TIME au départ
Didier Perrin et Ross Brawn avec le nouveau moteur de F2
Nicholas Latifi, DAMS
Nobuharu Matsushita, ART Grand Prix
Antonio Fuoco, PREMA Powerteam
Alexander Albon, ART Grand Prix et Jordan King, MP Motorsport
Ross Brawn et Bruno Michel
Antonio Fuoco, PREMA Powerteam
Nyck De Vries, Racing Engineering
Antonio Fuoco, PREMA Powerteam

Tout pilote souhaitant courir en Formule 1 doit désormais accumuler 40 points en trois ans, en formules de promotion et dans des championnats automobiles majeurs, afin d'être éligible à une Super Licence.

La Formule 2 est déjà la compétition qui offre le plus de points, puisque les pilotes qui se classent dans le top 3 du championnat s'octroient d'office les 40 unités nécessaires au précieux sésame, tout comme les Champions de F3 Europe, de Formule E, d'IndyCar et de la catégorie LMP1 en WEC. Les pilotes titrés en Formule V8 3.5 et en GP3 reçoivent respectivement 35 et 30 points. La balance va-t-elle basculer encore davantage en faveur de la Formule 2, peut-être en allouant 40 points au top 5 de chaque saison ?

Lorsque nous évoquons les solutions pour remplir un plateau tombé à 20 monoplaces, Didier Perrin répond : "Pour remplir le plateau, il y a quelque chose de fondamental : le fait que maintenant, on fait partie de l'échelle FIA." La Formule 2 est en effet l'ancien GP2, rebaptisé ainsi pour compléter la pyramide des formules de promotion de la FIA, de la F4 à la F1.

"On a aussi une révision de l'attribution des points pour avoir une Super Licence. Il va devenir quasiment obligatoire de passer par la F2 – ce ne sera pas indispensable en théorie, mais ce sera la voie préférentielle pour atteindre la F1. C'est quelque chose de très important. On veut redonner de la valeur à la compétitivité du pilote par rapport à son portefeuille. Cela va beaucoup promouvoir la F2, car ce sera la catégorie qui permettra d'acquérir le plus grand nombre de points et la meilleure préparation technique pour aller en F1."

Perrin confirme l'arrivée du nouveau barème, sans entrer dans les détails : "Il va être publié prochainement. Je ne veux pas parler pour la FIA, puisque c'est la FIA qui va le donner, mais tout sera fait pour que la F2 devienne un passage quasi obligé pour passer en F1."

24 voitures, c'est trop

Toujours est-il que la saison 2018 est la principale opportunité pour accueillir une ou plusieurs nouvelles écuries sur la grille, en raison de l'arrivée d'une nouvelle monoplace. Chaque structure devra, quoi qu'il en soit, acquérir deux voitures pour la campagne à venir.

PDG du championnat, Bruno Michel souligne cependant que la priorité est de maintenir des conditions économiques favorables pour les engagés. Atteindre le maximum de 26 voitures, ce qui serait du jamais vu depuis le début de la saison 2015, n'est donc pas la priorité.

"La seule solution qu'on a [pour remplir la grille], c'est d'arriver à garder des coûts les plus bas possibles", explique Michel pour Motorsport.com. "Attirer des équipes, ce n'est pas très compliqué, parce qu'on a pas mal de demandes. En revanche, ce qu'il faut, c'est que les teams puissent avoir des situations financières acceptables. Une solution que l'on apporte, c'est d'être extrêmement vigilants sur les coûts, et de donner aux teams plus de visibilité de la catégorie pour qu'ils arrivent à le vendre à des sponsors."

"Toutes les équipes présentes veulent continuer, et il y a des écuries qui veulent venir en plus. En fonction de ce que le marché peut accepter, on verra ce qu'on prendra."

Lorsque nous lui demandons si l'objectif d'avoir 22 à 24 voitures sur la grille, mentionné en juillet dernier, est réalisable, Michel répond : "Il est réalisable, mais ça serait trop de mettre 24 voitures aujourd'hui. Je pense que les teams souffriraient. Il faut aussi qu'on fasse attention : l'objectif n'est pas d'accumuler les équipes et de les voir ensuite dans des situations difficiles. Je préfère que l'on ait un peu moins d'écuries et être sûr que tout le monde ait une situation financière correcte."

Carlin pourrait faire partie des écuries candidates à une arrivée – en l'occurrence, un retour – en Formule 2, ayant participé au GP2 de 2011 à 2016.

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