Callum Ilott, candidat au titre F3 Europe, débarque en F2
Laissé vacant par un Sergio Canamasas parti chez Rapax et occupé par un certain Raffaele Marciello le week-end dernier, le deuxième baquet Trident va être pris en main par un certain Callum Ilott à Silverstone.
Photo de: GP2 Series Media Service
Ancien membre du Red Bull Junior Team, Callum Ilott dispute sa troisième campagne en monoplace, sa troisième en F3 Europe également, où il occupe la quatrième place du championnat avec sept podiums dont trois victoires en 15 courses.
Ce sera la première fois qu'il court au volant d'une monoplace autre qu'une F3 depuis ses premiers pas en sport auto, dans le championnat néo-zélandais de Toyota Racing Series, début 2015. Cette expérience en F2 ne sera pour l'instant que l'histoire d'un week-end, puisque pour la manche hongroise, Ilott sera à Spa-Francorchamps avec la F3 Europe.
"C'est une très bonne opportunité de courir dans une catégorie qui m'intéresse certainement pour l'avenir", déclare l'Anglais. "L'opportunité s'est présentée très tard, donc je n'ai pas eu l'opportunité de rouler sur le simulateur ou de passer du temps avec les ingénieurs. Cependant, je veux quand même tirer le meilleur du week-end en parvenant à bien comprendre la gestion des pneus, un élément qui fait une grande différence dans cette catégorie."
Ilott avait déjà testé une F2 avec ART Grand Prix à la fin de la saison dernière, et ce ne sera donc pas sa première expérience au volant de la Dallara GP2/11.
En essais cet après-midi
C'est dès cet après-midi que Callum Ilott va redécouvrir cette monoplace : une fois n'est pas coutume, les jeunes loups de la Formule 2 et du GP3 vont effectuer leur unique séance d'essais libres du week-end le jeudi.
Liberty Media expérimente un nouveau programme de quatre jours pour ce week-end, avec pour conséquence le fait que les écuries ont eu un jour de moins pour effectuer le trajet du Red Bull Ring à Silverstone.
Bruno Michel, PDG de la Formule 2 et du GP3, se déclare toutefois favorable à ce changement dans la mesure où les séries junior sont basées dans l'ancien paddock de la Formule 1, près de Copse. Les écuries peuvent donc s'y installer sans attendre que les camions F1 soient déjà arrivés.
Pour les équipes de F2 et de GP3, il faut évidemment peser le pour et le contre, mais Julian Rouse, manager d'Arden International, considère cette innovation comme positive.
"Cela améliore le programme du week-end en F2, d'une certaine façon, avec plus de temps entre les essais libres et les qualifications pour pouvoir analyser la situation, prendre des décisions et prévoir la séance suivante. C'est mieux", estime Rouse pour Motorsport.com.
"Cela dit, les coûts augmentent pour les équipes, en particulier celles qui ne sont pas dans leur pays, avec le logement et la nourriture, et ça rend le budget serré. Mais s'ils le font quelque part, Silverstone est probablement le meilleur endroit où le faire."
Sébastien Philippe, directeur général d'ART Grand Prix, est conscient des difficultés apportées par ce nouveau programme, mais espère que l'expérience des fans n'en sera que meilleure.
"Pour nous, ce n'est pas une bonne nouvelle, mais si cela améliore le spectacle, je pense que nous sommes prêts à faire cet effort, et nous devons le faire si c'est au bénéfice de tout le monde. Donc pas de problème", conclut Philippe.
Propos recueillis par Alex Kalinauckas
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