Chronique Sirotkin - Enfin la victoire !

Chroniqueur de Motorsport.com, Sergey Sirotkin revient sur un meeting hongrois qui l'a vu décrocher sa première victoire de la saison sur le Hungaroring.

Le vainqueur Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

Le vainqueur Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

GP2 Media Service

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Podium : le vainqueur Pierre Gasly, PREMA, Racing; le deuxième Antonio Giovinazzi, PREMA Racing; le troisième Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Pierre Gasly, PREMA Racing; Sergey Sirotkin, ART Grand Prix et Antonio Giovinazzi, PREMA Racing
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Podium : le vainqueur Sergey Sirotkin, ART Grand Prix; le deuxième Jordan King, Racing Engineering; le troisième Norman Nato, Racing Engineering
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

Chers lecteurs de Motorsport.com,

Enfin, mes efforts et ceux d'ART Grand Prix ont été récompensés comme il se doit au Hungaroring : nous avons marqué de gros points et remporté notre première victoire de l'année. Certes, nous n'avons pas vraiment pu nous battre pour la pole ; certes, il y a eu un problème au départ dans la course de samedi ; notre rythme de course était néanmoins extrêmement bon.

Le week-end a été bon. Notre voiture était l'une des plus rapides, si ce n'est la plus rapide, dès le tout début. Mais en qualifications, malheureusement, nous n'avons pas pu nous battre pour la pole position. Nous avons accroché la première ligne, mais nous n'avons pas la vitesse pour représenter une menace pour Gasly et Prema.

Son avantage d'une demi-seconde était déroutant. Si c'était un demi-dixième, il y aurait des approches possibles, on peut trouver ce temps-là quelque part sur la piste. Mais une demi-seconde, voire presque six dixièmes, c'est surréaliste. Et ce n'était pas qu'un tour de sa part, il a été beaucoup plus rapide que moi à plusieurs reprises.

Remontée vers le podium

Comme souvent cette année, le départ a été problématique dans la course du samedi. J'y reviendrai.

Bref, j'étais cinquième ou sixième en sortant du premier virage, j'ai dépassé mon coéquipier par l'extérieur du virage 2, puis j'ai suivi Nato jusqu'à l'arrêt au stand. Nous étions tous deux en pneus tendres.

Je ne pouvais pas vraiment le dépasser en piste, donc nous avons décidé de faire l'overcut [rester en piste pour passer devant dans les stands, ndlr]. Quand il a fait son arrêt obligatoire, je suis resté en piste pour un autre tour, et j'ai amélioré mon rythme de 1,4 seconde. C'était encourageant, donc nous avons choisi de faire encore un tour sur ces pneus. Lequel a été plus rapide, mais Nato, en pneus durs neufs, est allé encore plus vite.

Du coup, j'ai repris la piste juste derrière lui. Mais un tour plus tard, j'ai essayé de lui faire une frayeur au premier virage. Du coup, il a bloqué sa roue et est mal sorti du virage. Au deuxième virage, j'ai plongé à l'intérieur, et voilà.

Giovinazzi était le suivant, et il a mieux géré le trafic. Il est parvenu à dépasser deux voitures d'un coup dans la ligne droite des stands, tandis que j'ai perdu du temps avec chacune d'entre elles. Mes pneus en ont d'ailleurs souffert.

Je n'ai pas tardé à rattraper Giovinazzi, et je l'ai suivi jusqu'à la fin de la course, mais même en essayant de faire attention aux pneus, l'usure était bien pire dans l'air sale. Donc à la fin, quand j'ai commencé à attaquer, j'ai atteint la fin de vie des pneus à un demi-tour du but et j'ai dû me contenter de la troisième place.

De retour sur la plus haute marche

Après ce mauvais départ, nous avons démonté l'embrayage et trouvé le problème. Du coup, dimanche, nous avons pris ce qui pourrait bien être le meilleur départ jamais vu cette saison : de la sixième à la deuxième place, plus conforme à notre forme de l'an dernier.

J'étais derrière King, leader de la course, au restart de la voiture de sécurité, et il a adopté une tactique plutôt maligne lorsque la course a repris, ré-accélérant à un endroit où je ne m'y attendais pas. Donc il a tout de suite creusé l'écart, mais il a bloqué sa roue dans l'avant-dernier virage et est sorti de la piste.

Je ne sais pas s'il aurait été illégal de le doubler là, mais je me suis dit que j'aurais une autre opportunité de remporter la victoire et je l'ai laissé repasser devant. Puis nous nous sommes retrouvés côte à côte dans le premier virage, puis le deuxième où j'ai changé de direction en sortie pour lui faire l'extérieur dans le virage 3 et prendre la tête de la course.

À partir de là, dans l'air propre, le rythme était idéal. Je n'ai pas du tout attaqué à la limite, j'ai juste géré l'écart en cas de voiture de sécurité ou d'autre incident. Dans les quatre derniers tours, quand j'ai su que s'il se passait quoi que ce soit, la course ne reprendrait pas, j'ai décidé d'augmenter mon rythme, et l'écart est passé de 2,5 secondes à 4,9 secondes.

C'est génial d'avoir gagné, mais je regrette un peu le départ de samedi. En rythme de course, même par rapport au duo Prema, nous étions plus rapides. Mais c'est vraiment dur de dépasser ici.

Continuer à réduire l'écart

Nous sommes désormais à 37 points de la tête du championnat, mais j'essaie de ne pas penser au titre pour l'instant. Pour l'instant, nous allons prendre les courses une à une, et c'est important de rester optimiste. Ce week-end nous rendra la tâche plus facile, car nous avons prouvé que nous pouvions le faire.

Mon état d'esprit de l'an dernier, quand je me battais fort en course avec de l'agressivité et des dépassements, je pense qu'il est de retour, et c'est important que je m'y tienne. Il sera crucial, désormais, de continuer à réduire l'écart sur les leaders et, à la fin de la saison, nous pourrons commencer à penser aux points.

C'est bien que Hockenheim arrive bientôt. Franchement, ça ne me dérangerait pas de courir tous les week-ends. Mais ce sera d'autant plus bienvenu si nous pouvons maintenir le niveau de performance que nous avons montré en Hongrie.

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