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Chronique Tom Dillmann : "Dallara me fait confiance, c'est valorisant"

Si vous suivez le GP2 Series, vous aurez remarqué que la dernière course de Tom Dillmann remonte à l'été dernier, sur le circuit d'Hockenheim

Si vous suivez le GP2 Series, vous aurez remarqué que la dernière course de Tom Dillmann remonte à l'été dernier, sur le circuit d'Hockenheim. Tom n'a pas décroché du sport automobile depuis, bien au contraire : entre le développement du simulateur GP2 en collaboration avec Dallara et le coaching de pilotes, le Français est bien occupé, même s'il a tout de même pris une semaine de vacances dans tout cela !

Le repos, une vertu rare

Cet été, avec deux ingénieurs du team Rapax, je suis parti une semaine en Croatie, pour prendre une semaine de repos. En août, j'étais assez occupé avec trois week-ends de driver coaching. Les ingés et moi, on s'entend super bien, on a décidé de prendre une semaine ensemble, c'était sympa. Il y a une vraie bonne ambiance dans le team entre les pilotes, les ingés et les mécanos. Même chose avec Ricardo [Teixeira].

Quelques mots sur le championnat GP2

Par rapport au championnat, Valsecchi et Razia montrent que l'expérience a parlé. Elle ne rend pas plus rapide : un débutant dans la bonne voiture peut être rapide, mais il faut être régulier, être dans le coup d'entrée de jeu sur un nouveau circuit, etc. L'expérience fait la différence. DAMS était vraiment fort cette année, et Arden a prouvé qu'ils ont su redresser la barre - bravo à eux !

Maîtrise de la mise au point signée Dillmann !

J'ai travaillé pour Dallara au niveau du simulateur, pour qu'il soit plus réaliste pour le GP2. Juste avant Monza, Dallara voulait un pilote pour l'améliorer. En général, je suis le meilleur sur le simulateur, ils m'ont donc demandé de travailler pour eux pour le développer, le rendre encore plus réaliste. Le travail n'est pas terminé, d'autres journées sont prévues cet hiver pour le rendre meilleur encore. C'est valorisant qu'une organisation aussi importante que Dallara me fasse confiance pour développer leur simulateur, preuve du feedback et du professionnalisme que je peux apporter sur le développement de la voiture.

J’ai couru en F3, et c’est une discipline où il y a beaucoup plus de réglages au niveau de la voiture, donc plus de paramètres. En GP2, cet aspect est moins important que la Formule 3, qui est une véritable école à ce niveau-là. Je me suis très vite adapté. Ce qui est difficile en GP2, c'est de pouvoir travailler sur l'auto pendant le week-end de course - il n'y a pas de temps pour ça, il faut vraiment que tous les paramètres soient là pour arriver à gagner. La demi-heure d'essais fait qu'il faut vraiment avoir de l'expérience, être dans la bonne équipe au bon moment pour pouvoir bien figurer, bien sûr il faut aussi être au top de sa forme.

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