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Delétraz : C'est "trop facile" de blâmer la F2 quand on cale

L'embrayage de la Dallara F2 2018 a suscité de nombreuses critiques en raison des nombreux calages, mais sont-elles justifiées ? Louis Delétraz est convaincu que non.

Louis Deletraz, Charouz Racing System

FIA Formula 2

Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System
Louis Deletraz, Charouz Racing System

Contrairement à une grande partie de ses rivaux, Delétraz n'a jamais calé au départ d'une course cette saison, et selon lui, ce n'est pas un hasard.

"Tout comme d'autres pilotes et équipes dans le paddock, je pense que l'embrayage n'est pas forcément plus difficile à gérer que l'an dernier", écrit le Suisse dans sa dernière chronique pour Motorsport.com. "Certes, il y a un problème, mais en travaillant bien, on peut le régler. Ça fonctionne pour mon équipe, Charouz, tout comme chez DAMS, Campos et Prema. Nous n'avons pas calé une seule fois depuis le début de la saison."

"C'est toujours aux mêmes que ça arrive. Personnellement, je trouve que la Formule 2 a bien travaillé pour améliorer la situation. C'est trop facile de rejeter la faute sur le championnat et la voiture pour des erreurs commises par des équipes ou des pilotes."

Au Red Bull Ring, l'opportunité a été donnée à tous les concurrents de faire des essais de départ, mais étonnamment, ce sont Nicholas Latifi et… Louis Delétraz qui ont cette fois calé. "Pour une raison très simple", explique ce dernier. "Étant donné que nous maîtrisons la situation, nous en avons profité pour tester une cartographie beaucoup plus agressive dans l'espoir de trouver davantage de performance. En l'occurrence, nous avons trouvé – et dépassé – la limite !"

Delétraz déplore par ailleurs la décision de débuter les manches d'Autriche et d'Angleterre par un départ lancé, qui "tue l'adrénaline de la course", alors que les évolutions à venir au niveau de l'embrayage devront être apprivoisées lors d'essais de départ octroyés aux équipes d'ici le meeting du Hungaroring, avec un maximum de 100 kilomètres pour une voiture par écurie.

"Si le système a changé, nous allons devoir nous adapter, réapprendre", analyse le pilote Charouz, actuel huitième du championnat. "Pour ces essais, il est important de trouver une piste dont l'asphalte est représentatif, avec le plus d'adhérence possible, car un vieux tarmac n'en a pas forcément autant que le Paul Ricard ou le Hungaroring, par exemple. Espérons que cela portera ses fruits en Hongrie !"

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