La F2 2018 sera dévoilée à Monza
Dirigeant de la Formule 2, Bruno Michel a clarifié l'identité des pièces qui seront conservées sur la nouvelle monoplace, qui fera ses débuts en 2018.
Photo de: FIA Formula 2
La Formule 2 utilise actuellement le même châssis que celui employé par le GP2 depuis 2011, conçu par Dallara.
Motorsport.com a révélé en mai dernier que la nouvelle voiture conserverait des pièces du modèle actuel, avec de nouveau des pneus à forte dégradation, mais pas de moteurs hybrides, pour des raisons de coûts.
Michel explique que la majeure partie de la boîte de vitesses sera conservée sur la nouvelle voiture, tout comme le système de freins et certains éléments de suspension.
"Nous voulons essayer d'assurer que les équipes ne dépensent pas trop d'argent", commente Michel pour Motorsport.com. "Nous essayons d'avoir autant de pièces en commun que possible entre l'ancienne et la nouvelle voiture pour assurer qu'elles puissent conserver leurs pièces de rechange. Principalement la boîte de vitesses – ça ne va pas changer, à l'exception d'une pièce éventuellement, mais le reste va rester précisément identique."
"Les freins ne vont pas changer non plus, pas plus que les triangles, et toute la suspension arrière va rester la même. Le reste, à savoir toutes les pièces mécaniques et aérodynamiques va être nouveau."
L'apparence aérodynamique de la voiture ressemblera au style agressif des F1 actuelles. Le moteur sera construit par Mecachrome, qui produit le V6 3,4l utilisé en GP3, tout comme les groupes propulseurs employés en GP2 depuis 2005.
Michel ajoute que cette nouvelle voiture devrait faire son shakedown dans les semaines à venir avant d'être présentée à l'occasion du Grand Prix d'Italie, où la Formule 2 sera présente, en septembre.
"Vous pourrez la voir à Monza", confirme-t-il. "Nous allons bientôt faire le premier shakedown, ce mois-ci, et les premiers véritables essais sont prévus à partir de septembre."
Lorsque nous lui demandons si un pilote de F2 va être chargé de tester la nouvelle voiture, Michel explique que ce ne sera pas le cas, pas plus qu'un pilote de GP3.
"Nous prenons toujours quelqu'un qui, primo, n'est pas actuellement un pilote de F2, et secundo, n'a pas de chances de courir en F2 l'an prochain. Pas de pilotes de GP3, parce que si nous faisons ça, nous donnons un avantage à quelqu'un, et les autres équipes ne sont pas contentes."
C'est par exemple un certain Charles Leclerc qui avait mené les tests du DRS pour l'arrivée du dispositif sur la GP3 en 2017, peu après son sacre dans la catégorie.
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