La F2 vise 22 à 24 voitures pour 2018
Le processus d'inscription pour la saison 2018 de Formule 2 est ouvert, comme le révèle Bruno Michel, dirigeant du championnat, qui s'attend à ce que toutes les équipes actuelles y rempilent.
Photo de: FIA Formula 2
Michel, qui gère également le GP3, affirme que plusieurs autres équipes ont exprimé leur intérêt pour l'antichambre de la Formule 1.
La saison 2018 marque le début du cycle d'inscriptions de trois ans en F2, et le championnat va par ailleurs introduire sa première nouvelle voiture depuis 2011, qui sera inspirée des F1 actuelles.
"Nous avons été approchés, primo par toutes nos équipes actuelles, secundo par des équipes qui viennent d'autres catégories", déclare Michel pour Motorsport.com. "Et par des équipes qui veulent partir d'une feuille blanche."
La F2 va contacter les structures candidates la semaine prochaine pour leur demander des informations supplémentaires afin d'assurer qu'elles s'engagent sur ce cycle de trois saisons jusqu'à fin 2020.
Michel explique que cette exigence est nécessaire pour assurer que toutes les équipes intéressées aient un business plan viable et ne dépendent pas de la signature de pilotes à budget qui pourraient ne pas parvenir à effectuer la saison complète.
"[Nous demanderons] des informations historiques, sportives – nous connaissons déjà la plupart des équipes – et financières également ; un business plan. Tout cela pour assurer qu'elles puissent être solides lors des trois années à venir."
La grille de Formule 2 2017 ne comprend que 20 voitures ; c'est le plus faible nombre d'engagés depuis la création du GP2 Series en 2005.
Lorsque nous lui demandons s'il espère remplir la grille de 26 voitures – le maximum – pour la saison 2018, Michel tempère cet espoir : "Nous viserons ce que le marché peut soutenir actuellement, et il faut faire très attention. Par le passé, avoir 26 voitures n'était pas un problème ; maintenant, le marché est un peu plus difficile. Donc je ne pense pas que nous aurons 26 voitures, du moins la première année."
"Nous avons actuellement 20 voitures, nous essaierons probablement d'en avoir entre ces deux chiffres. Mais je me réserve le droit de voir ce que nous voudrons faire en fin de compte."
La nouvelle F2 sera révélée à Monza, en septembre, et selon Michel, cela contribue "certainement" à l'intérêt des nouvelles équipes. "Pour une nouvelle équipe, c'est moins risqué de venir en étant au même niveau que tout le monde, parce qu'il faut commencer à travailler avec une nouvelle voiture", analyse le Français.
Quant à la réduction des coûts en F2, Michel décrit la nouvelle monoplace comme "un investissement" et explique que le championnat avait stipulé que cette voiture ne nécessite qu'un petit groupe d'ingénieurs et de mécaniciens pour rouler – 12 – en plus des restrictions déjà présentes, comme sur les essais en soufflerie.
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