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La F2 admet un nombre de problèmes techniques "trop élevé"

PDG de la Formule 2, Bruno Michel reconnaît que le nombre de problèmes survenus sur la F2 2018 est "trop élevé", mais s'attend à ce que ceux-ci soient résolus pour la prochaine manche au Circuit Paul Ricard.

Lando Norris, Carlin, au départ

Lando Norris, Carlin, au départ

FIA Formula 2

Le championnat a introduit une nouvelle voiture pour cette année, passant d'un V8 atmosphérique 4l à un V6 turbo 3,4l, avec un nouveau châssis Dallara, un Halo et des ailerons plus volumineux. Cependant, des problèmes de gestion moteur ont provoqué des soucis de fiabilité, tandis qu'un embrayage défaillant a fait caler quasiment tous les pilotes au moins une fois lors des huit premières courses.

Une évolution logicielle a été introduite à Barcelone pour le troisième meeting de la saison, où une seule voiture a calé. Seuls deux calages se sont ensuite produits à Monaco. Bruno Michel qualifie cette évolution d'"énorme pas en avant", et après une nouvelle mise à jour prévue au Paul Ricard, "tout devrait être résolu".

"Nous avons résolu 80% ou 90% des problèmes, et nous passons une nouvelle étape au Paul Ricard, où tout devrait être résolu concernant ces deux problèmes", déclare Michel pour Motorsport.com dans une interview exclusive. "Nous faisons des changements supplémentaires au niveau de l'embrayage. C'est une évolution purement logicielle."

"Par ailleurs, nous améliorons déjà la gestion du moteur. Ce dernier est très fiable, mais nous pensons pouvoir encore faire mieux, c'est notre travail avec l'entreprise qui fait l'électronique pour nous. Nous travaillons tous dans la même direction, et des améliorations ont déjà été faites pour Barcelone et Monaco et seront finalisées pour Le Castellet."

Certains pilotes se sont inquiétés de la sécurité à cause des problèmes au départ, les voitures ayant calé pouvant être percutées par d'autres à vitesse élevée. "Nous voulons résoudre les problèmes, qu'il s'agisse de soucis de sécurité ou non", poursuit Michel. "En fin de compte, nous ne voulons pas voir les voitures à l'arrêt, ce n'est bon pour personne. Ce qui est vrai, c'est que le nombre de voitures qui ont eu des problèmes à Bahreïn et à Bakou était trop élevé, bien sûr."

La mise à jour de l'ECU, concernant l'embrayage, a été testée par le pilote WTCR Yann Ehrlacher, et Michel a confirmé que la monoplace d'essais du championnat reprendrait du service avant le meeting du Paul Ricard, du 22 au 24 juin. Il estime que tester les évolutions est vital avant de les implémenter lors des week-ends de course.

"C'est crucial", indique Michel. "À part pour de petites choses, nous ne ferions pas de véritable changement [lors d'un week-end de course], que cela concerne les réglages ou une pièce de la voiture, à moins qu'elle ait été testée ou soit passée au banc d'essai en premier lieu. Avant Le Castellet, nous avons une nouvelle séance d'essais et nous allons nous assurer que cela fonctionne avant de l'implémenter sur la voiture. C'est une façon professionnelle de faire les choses."

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